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Pierre Ménès L'arbitrage vidéo, à l’arrivée, ça supprime deux conneries

Autour du PSG

Pierre Ménès « L’arbitrage vidéo, à l’arrivée, ça supprime deux conneries »

A l’occasion de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi soir, l’arbitre Clément Turpin, a eu plusieurs fois recours à l’arbitrage vidéo. Remportée 3-0 par le Paris Saint-Germain, cette opposition à l’AS Monaco a donné plusieurs cas compliqué. Certains se sont plaints de cette assistance vidéo. Mais Pierre Ménès, journaliste de Canal+, en a fait l’éloge sur son blog.

« Je constate que ça chouine beaucoup autour de l’arbitrage vidéo. J’ai lu des trucs proprement ahurissants : que ça prend trop de temps, que ça supprime l’émotion… Oui mais à l’arrivée, ça supprime deux conneries. Alors il faut savoir ce qu’on veut. Et puis on est encore en phase d’expérimentation »

Pour Pierre Ménès, l’arbitrage vidéo d’hier soir à permis d’éviter 2 grosses erreurs qui auraient été commises sans. Tout d’abord, l’une des premières action du match à l’origine du premier but parisien, le penalty sur Kylian Mbappé. Fauché dans la surface par Kamil Glik, le ballon arrive dans les pieds de Rabiot, clairement en position de hors-jeu. Cette action a provoqué le débat et Mr Clément Turpin s’est tourné vers la VAR pour confirmer la décision de penalty. La deuxième « potentielle » erreur aurait pu être la réduction du score par les monégasques. Falcao, qui croyait avoir réduit le score à la 37e minute, a finalement vu son but refusé grâce, encore une fois, à la VAR. Ces 2 décisions prises ont donc une incidence claire sur le match, mais c’est tant mieux, puisque l’on évite des injustices. Ménès revient en détails sur ces cas.

« Il y a zéro polémique sur le penalty provoqué par Mbappé »

« Il faut quand même connaître un peu le règlement avant de l’ouvrir. Au moment où Glik fait faute, l’attaquant parisien n’a pas perdu le ballon. Il n’est donc pas question de parler du hors-jeu de Rabiot, qui est réel mais n’intervient qu’après la perte de balle de Mbappé. Et si Mbappé perd le ballon, c’est parce qu’il est fauché par Glik. CQFD. »

Une action qui semblait pourtant claire et simple. En apparence seulement car si Mbappé avait simulé et que Rabiot marquait, le but aurait sûrement été validé sans voir la position de hors-jeu ou même la simulation. Tous ces points ont permis de faire douter Mr Turpin qui en a donc conclu, après consultation de la vidéo, qu’il y avait penalty. Qui aurait aussi pu être oublié. Il est simplement dommage qu’il y ait eu de la confusion.

« A priori sur les images l’attaquant colombien est hors-jeu de peu. »

« Je suis un peu moins enthousiaste à propos de cette décision-là, comme je le suis globalement sur la prestation globale de Clément Turpin. Si c’est ça qui va nous représenter à la Coupe du Monde, on n’est pas sorti des ronces. »

Contrairement à la première, cette décision est en effet plus complexe. D’abord accordé sans soucis, le but est remis en question dans la cabine des techniciens vidéos. Falcao, semble en effet hors-jeu. De très peu finalement,. Mr Turpin décide donc de ne pas accorder le but, décision qui achèvera sans doute les Monégasques dans une fin de première période où ils ont fait le maximum pour réduire le score et ils ont eu du mal à s’en remettre.

Reste aux joueurs à apprendre à jouer avec cette technologie. Certains diront que des revirements de situations peuvent démoraliser les joueurs. Mais ceux qui ont subi des erreurs d’arbitrages injustes ont aussi pu être dégoûté. La remontada est un bel exemple et il y a en malheureusement beaucoup.

3 - 0
Coupe de la Ligue
Stade Matmut-Atlantique

Paris Saint-Germain/AS Monaco - Finale Coupe de la Ligue

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