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Praud imagine que l'effectif du PSG souhaite que "Emery déguerpisse le plus rapidement possible"

Autour du PSG

Praud imagine que l’effectif du PSG souhaite que « Emery déguerpisse le plus rapidement possible »

Sur son blog, Pascal Praud a évoqué la défaite du Paris Saint-Germain à Toulouse vendredi soir (2-0, 7e journée de Ligue 1). Et le journaliste y trouve des soucis pour le coach Unai Emery, dont celui d’un effectif qui l’aurait lâché.

« Après Monaco, Toulouse. Cette fois, Il s’agit de la pire rencontre livrée par le club sous l’ère Al-Khelaïfi, pire que l’élimination par Evian en février 2013 (aux tirs au but). Il faut remonter à très loin pour voir une équipe parisienne à la dérive comme je l’ai vue ce vendredi : pas de jeu, pas de leaders, pas d’âme. Personne ne semble concerné. A moins qu’il ne s’agisse d’un lâchage en règle de l’entraineur Unaï Emery. Et si aucun des tauliers, ni aucun des autres joueurs du vestiaire, ne voulait adhérer à la méthode et au système du technicien basque ? Où étaient Edinson Cavani, Serge Aurier, Angel Di Maria et  Thiago Motta ? Il est permis d’avoir des doutes sur leur volonté de bien faire et d’imaginer qu’ils ont une idée derrière la tête : qu’Emery déguerpisse le plus rapidement possible.  

Je ne veux pas m’acharner sur le successeur de Laurent Blanc qu’il m’arrive, soit dit en passant, de regretter. Je répète que je me méfie, dans la vie, des idéologues, et en football, des théoriciens. Dans les deux cas, ils sont pétris de certitudes, ils arrivent avec leur sac à idées toutes faites et plaquent leurs convictions sur le vivant. Sans se soucier si la greffe est compatible, si ça marche ou si tout le monde comprend. En URSS, les idéologues du Parti expliquaient que les millions de morts du communisme étaient un mauvais moment à passer avant l’avènement du grand soir. Quel rapport avec Unaï Emery me direz-vous ? Il ne faut pas nier la réalité. 

C’est une belle chose d’être un Clausewitz de salle à manger, de penser le football sur paperboard, d’établir des plans savants. Encore faut-il qu’ils soient réalistes. En virant Hatem Ben Arfa du groupe depuis quatre matches, en traitant l’ex-Niçois comme un pestiféré, Emery dévoile un trait de sa psychologie : la radicalité. Je le regardais avant le match à Toulouse faire les cent pas sur la pelouse et je devinais le stress, la nervosité, l’anxiété qui gagnent peu à peu son être. 

Puisse le PSG cette saison ne pas calquer son parcours sur celui de Chelsea l’an passé : le club champion en juin 2015 a traversé 2015/2016 entre les 8e et 17e places. José Mourinho a quitté Londres en décembre. Chelsea a terminé 10e. Personne n’est à l’abri d’une sortie de route. »

Il est bien triste de voir comme la mémoire est courte dans le football, ou alors que les faits sont laissés de côté exprès pour étayer une pensée qui se veut puissante alors qu’elle n’est pas basée sur grand chose.

Affirmer que ce match contre Toulouse est la « pire rencontre livrée par le club sous l’ère Al-Khelaïfi » c’est simplement sortir une phrase forte pour choc et montrer qu’Emery ne convient pas au PSG. Comme pour plaire aux sceptiques et inquiéter ceux qui croient au coach espagnol.

Cette défaite était donc pire que celle d’un PSG qui s’incline 1-2 au Parc contre Rennes après avoir joué à 11 contre 9 en novembre 2013? Ou pire que le déplacement loupé à Reims (1-0) en mars 2014? Ou encore celle contre Evian en décembre 2013 sur le score de 2-0? Nous pouvons continuer la liste avec les Guingamp / PSG (1-0, décembre 2014), Bastia/PSG (4-2, janvier 2015), Lyon/PSG (2-1, février 2016). Surtout, comment oublier Manchester City/PSG et ce revers 1-0 en avril dernier. L’adversaire était certes de qualité, mais le PSG a été catastrophique. (Nous laissons de côté la saison 2011-2012 car l’effectif était très différent).

Difficile de dire que ces matchs étaient mieux que la défaite à Toulouse, où le PSG n’a pas été dominé. Mais il a fait des erreurs. Beaucoup trop même. Seulement les mauvaises soirées arrivent, surtout quand on joue tous les 3 jours. D’ailleurs le PSG n’est pas la seule grande équipe européenne a décevoir ce weekend.

Bien sûr, il faut travailler, faire les efforts pour être meilleurs et ne plus perdre de points, le PSG ne pouvant se permettre de répéter ce genre de prestation. Mais il y a encore beaucoup de marge avant de dire que l’équipe ne veut plus de son entraîneur.

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