Riolo critique Laurent Blanc pour son « entêtement » avec le 4-3-3

Comme après chaque journée de Ligue 1, le journaliste de RMC Daniel Riolo a livré son analyse sur son blog. Il a notamment évoqué le match du Paris Saint-Germain face à Montpellier (0-0). Si pour lui ce match n’a rien d’inquiétant, il s’agace tout de même face à un choix de Laurent Blanc.

« A force de penser à Chelsea, à force de préparer ce match, le PSG retarde son sacre en L1. Jusque-là, aucun problème. Loin de moi l’idée d’aller analyser les deux derniers matches en envisageant le prochain.

Là où, en revanche, il peut y avoir souci, c’est que quand on fait tout pour être prêt pour un événement et qu’on va vers lui avec deux joueurs majeurs diminués, on peut se demander si y penser autant valait le coup ! Verratti et Matuidi joueront peut-être face aux Blues, mais dans quel état ?

Ce n’est pas la première fois que je m’interroge sur l’idée fixe de Blanc qui n’a jamais voulu envisager son équipe autrement qu’autour du trio Verratti-Motta-Matuidi. Pourquoi continuer ce 4-3-3 quand il faut jouer avec Rabiot et/ou Stambouli ? Ça frise l’entêtement ! »

Pour ce qui est du match de samedi, et même du dimanche d’avant face à Lyon, Riolo a sans doute raison. Il n’y a pas beaucoup d’enseignement ou d’inquiétude à en tirer. Paris a la tête à la Ligue des Champions et gère ses efforts pour arriver au mieux face à Chelsea.

Les blessures de Matuidi et Verratti sont bien sûr des problèmes, mais comme le rappel souvent Laurent Blanc en conférence de presse, il y a toujours un risque.

On ne peut pas demander aux joueurs de ne rien faire pendant 10 jours. Même pendant un entraînement, la blessure est possible. Et il faut que les joueurs aient du rythme pour jouer en Ligue des Champions.

Enfin, le coach parisien a une tactique, une philosophie de jeu, cela semble normal. C’est le cas de tous les clubs, notamment les plus grands. On ne voit pas beaucoup le FC Barcelone changer depuis plusieurs années et personne ne s’en plaint.

Rabiot, Stambouli et Nkunku étaient dans des rôles qu’ils savent jouer samedi, comme le reste de l’équipe. Le match n’a même pas été si mauvais, mais il a manqué de l’efficacité, de la réussite. Cavani a touché la barre dans les premières minutes puis s’est heurté à un très bel arrêt. Di Maria aussi a eu des occasions en première mi-temps, qu’il n’a pas su bien finir.

Avec juste un but (voire plus, car c’était possible) dans les 45 premières minutes, le match aurait été très différent. Et on retiendrait seulement que le PSG a encore dominé et s’en sort sans blessure supplémentaire.

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