Rothen dénonce les responsables des échecs du PSG et invité Leonardo à « dégager »

par
Arthur
le 11 mars 2022 à 15:18

Jérôme Rothen, ancien joueur du Paris Saint-Germain (2004/2010), aujourd’hui consultant a désigné sur RMC Sport, les coupables des échecs parisiens. Son message est clair, Leonardo, le directeur sportif, a échoué tout comme Nasser Al-Khelaïfi qui est le principal responsable de ce qu’il se passe au PSG.

Rothen « Francis Borelli doit se retourner dans sa tombe quand il voit ce que le club est devenu »

« Il y a des cycles dans le foot et il y avait un cycle de trois ans qui repartait avec l’arrivée de Leonardo. A l’arrivée, il n’a rien changé et c’est de pire en pire (…) Je veux une bonne fois pour toute que ce directeur sportif dégage, qu’il dégage ! Il n’a rien à faire ici ! Depuis trois ans, c’est une catastrophe ! Francis Borelli doit se retourner dans sa tombe quand il voit ce que le club est devenu. Nasser est responsable à 100% de ce qu’il se passe ». »

Les mots sont durs, mais à la hauteur de la déception de Rothen après ce nouvel échec retentissant en Ligue des Champions, dans les conditions que l’on connaît. La politique sportive est celle qui a le moins évolué, et malgré les refontes d’effectif, les changements d’entraîneur, les mêmes problèmes perdurent. Ce club manque d’autorité. La direction ne donne pas les clefs du camion à ses entraîneurs et cela apporte de grandes difficultés, notamment dans la gestion des stars qui se positionnent au-dessus de l’autorité du coach.

Leonardo ne parle que pour défendre le club, parfois avec mauvaise foi, mais jamais pour recadrer les joueurs qui sont tout de même coupables de n’avoir pas eu le bon comportement lors de certains matchs. Comment avancer dans ces conditions, Emery, Tuchel et maintenant Pochettino, le constat est le même à chaque fois, le club a une gestion très politique qui ne permet pas de mettre en place des principes simple, comme la concurrence ou l’émergence des jeunes ? En plus, quand le jeu déployé n’est pas très bon, il faut aussi que la direction puisse recadrer tout le monde afin de repartir sur de bonnes bases. Mais à Paris, cela ne se passe pas comme cela. Il est peut-être temps de voir des vrais changements à tous les niveaux.

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