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Autour du PSG

Séverac dresse un bilan négatif de Tuchel au PSG et encense Laurent Blanc

C’est officiel depuis mardi, Thomas Tuchel n’est plus l’entraîneur du Paris Saint-Germain. Suite à son départ, il est l’heure du bilan, puisque ce dernier a été à la tête de cette équipe de 2018 à 2020. Dans l’émission L’Equipe du Soir, le journaliste Dominique Sévérac s’est exprimé à ce sujet. Malgré une finale de Ligue des Champions disputée le 23 août dernier face au Bayern Munich (0-1), le journaliste du Parisien ne se souviendra pas du passage de Tuchel au PSG contrairement à celui de Laurent Blanc (2013-2016).

«J’entends que Tuchel n’aurait pas eu un effectif aussi bon que ses prédécesseurs ? C’est vrai qu’il n’a pas eu Keylor Navas, Neymar, Mbappé… Bref. Mais pour laisser une trace dans l’histoire du PSG, il n’y a pas que les résultats. Aller en finale de la Ligue des champions dans ce format là, c’est un peu comme atteindre les quarts de finale normalement. Cela représente dix matches. Bergame et Leipzig, c’est l’équivalent d’un quart de finale. Et la finale contre le Bayern, il l’a perdue. Tuchel, il n’a pas laissé de trace dans le jeu, il n’a pas fait progresser l’équipe…

Sévérac «pour laisser une trace dans l’histoire du PSG, il n’y a pas que les résultats»

Le jeu, c’est Laurent Blanc ! Si tu parles de jeu c’est Laurent Blanc le meilleur. Si c’est faire trembler un grand d’Europe, c’est Carlo Ancelotti qui dès la première année fait trembler le Barça. Unai Emery c’est la remontada… Chelsea a été champion d’Europe avec Roberto Di Matteo, qui s’en souvient ? Et il a été viré juste après. Le résultat, ce n’est pas tout si tu ne laisses aucune trace, notamment quand même ton actionnaire est convaincu que c’est de la chatte, tu n’es plus rien après.», a déclaré Sévérac.

Le niveau de jeu sous l’air Laurent Blanc sera difficilement égalable, cette équipe dominait tous ses matchs, avait un style de jeu basé sur la possession et elle le maîtrisait à merveille. Mais avec un joueur comme Thiago Motta, milieu de terrain parisien de 2012 à 2018, cette équipe n’était pas la même. Il en va de même pour un attaquant comme Zlatan Ibrahimovic, actuel buteur du Milan AC de 39 ans qui a porté les couleurs parisienne de 2012 à 2016.

Ce dernier apportait une rigueur et un professionnalisme, que des joueurs comme Neymar ou Kylian Mbappé, les deux attaquants parisiens de 28 et 22 ans, n’apportent pas aujourd’hui. Si on peut comparer les entraîneurs, il faut aussi comparer les effectifs. Même si celui d’aujourd’hui fait partie des plus gros d’Europe, celui d’il y à cinq ans en arrière était beaucoup plus homogène et permettait au PSG d’avoir une équipe beaucoup plus solide ainsi qu’une identité de jeu.

Évidemment que cette finale de Ligue des Champions disputait en août dernier était importante pour le projet, notamment pour mettre fin à cette malédiction des 8es de finale qui pesait sur cette équipe parisienne. Mais aujourd’hui, peu de personnes se souviennent de cette finale disputée face au Bayern Munich. Le parcours n’a pas permis au PSG de passer dans une autre dimension, de part le format de cette compétition, mais aussi par apport à ce qu’a montré cette équipe par la suite.

Si le club de la capitale avait continué d’enchaîner les grosses performances durant sa première partie de saison la vision des choses aurait peut-être été différentes. Mais en analysant d’un peu plus près, on peut simplement en conclure que sous Tuchel, en deux saisons et demi, cette équipe a été performante et à la hauteur des attentes pendant 15 jours. Même s’il y a eu de bonnes choses, on ne peut clairement pas dire que le passage de l’entraîneur allemand restera dans les têtes, surtout au vu de la qualité de l’effectif qui est l’un des meilleurs d’Europe, sur le papier.

Retrouvez ici notre Podcast sur le style de Pochettino et les difficultés à prévoir pour les prochaines semaines.

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