
Autour du PSG
Severac « L’émotion que Cavani nous procure, nous semble moins forte que les palpitations nées des buts de Pauleta ou d’Ibrahimovic »
Edinson Cavani est devenu samedi le meilleur buteur de l’histoire du Paris Saint-Germain en ouvrant le score contre Montpellier (victoire 4-0, 23e journée de Ligue 1). Alors forcément, tout le monde commente l’apport de l’Uruguayen de 30 ans à Paris. Mais Dominique Severac, journaliste du Parisien, écrit un constat surprenant ce matin.
« Il existe un paradoxe Cavani. Il s’agit peut-être de l’attaquant le plus complet de l’histoire du club, le plus moderne (il marque, il défend, il court partout), ouvrant la voie à des profils similaires, Griezmann se revendiquant de lui, par exemple. Or l’émotion qu’il nous procure, de manière totalement subjective, nous semble moins forte que les palpitations nées des buts de Pauleta ou d’Ibrahimovic. On s’en veut presque parce qu’on l’aime totalement. »
Que Severac ait ce sentiment, pourquoi pas. Après tout, chacun ses goûts comme on dit. Mais il est un peu dérangeant de voir ce « nous« . Le « je » est quasiment interdit dans l’écriture journalistique, certes. Mais de qui Severac parle-t-il ici ? Des autres journalistes du quotidien francilien ?
Ce serait très osé de s’exprimer pour les supporters parisiens. Déjà parce qu’ils sont très nombreux, mais surtout parce que le Parc a l’air de trouver une belle dose de palpitation dans ses buts. Cavani est même acclamé sur certains tacles et il a une chanson à lui trouvée par les supporters parisiens. C’est différent de Pauleta et Ibrahimovic, mais il est difficile de trouver le « moins« .
