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Au milieu, la saine concurrence fait rage !

Si le PSG n’est pas parvenu à se qualifier pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions la saison passée, c’est en particulier à cause de son mental défaillant et du manque de profondeur de son banc de touche.

Cette saison, le club de la capitale a corrigé ces deux points faibles. Dans tous les secteurs de jeu, la concurrence existe, particulièrement au milieu de terrain. Que Carlo Ancelotti opte pour un système en 4-3-2-1 ou en 4-2-3-1, cinq postes sont à pourvoir dans l’entrejeu. Sur le papier, les titulaires sont les suivants : Thiago Motta, Momo Sissoko, Jérémy Ménez, Javier Pastore et Nene. Les différentes blessures et suspensions donnent l’occasion au technicien italien d’octroyer du temps de jeu aux supposés remplaçants. Par exemple, face à Ajaccio (4-1), Sissoko était suspendu, ce qui a permis à Blaise Matuidi de débuter la rencontre. Dimanche, c’est Thiago Motta qui devra purger un match de suspension. L’Italo-brésilien n’effectuera pas le déplacement à Dijon, en raison des avertissements dont il a écopés contre Evian (22e journée), Dijon (en 8e de finale de la coupe de France) et Lyon (25e journée). Une nouvelle opportunité d’être titularisé pour « P’tit Blaise » ?

Matuidi, le persévérant

Joueur-clé d’Antoine Kombouaré, l’ancien Stéphanois est victime d’une blessure aux adducteurs début décembre. Depuis le début des matches retour, l’international français n’a été titularisé qu’à trois reprises par Ancelotti. De mauvaise augure à près de trois mois du début de l’Euro 2012. « Quand j’ai pu jouer, dans l’ensemble, ma saison a été satisfaisante. Et elle n’est pas finie! Je vais donner le meilleur pour m’imposer », a assuré ce jeudi Blaise Matuidi, à l’occasion d’une conférence de presse. La saison prochaine, avec la -très probable- Ligue des Champions à disputer, la concurrence s’annonce encore plus rude. Ce qui n’effraie en rien le numéro 14 francilien : « Je suis venu pour faire partie du projet. Je ne me pose pas cette question de savoir s’il faut que je parte ou pas. Le dossier est clos. J’ai un contrat de trois ans, je suis un joueur du PSG et je le serai encore ».

Bodmer, faux chouchou d’Ancelotti ?

L’un des grands bénéficiaires de l’arrivée de Carlo Ancelotti au poste d’entraîneur du PSG a été Mathieu Bodmer. Sauf que Javier Pastore a été indisponible durant la quasi-intégralité du mois de janvier et Thiago Motta n’est arrivé que dans les dernières heures du mercato. A l’heure actuelle, la situation de l’ancien Lyonnais semble moins idyllique. Avantage de taille pour natif d’Evreux, « il peut jouer à tous les postes au milieu », dixit « Carletto » qui apprécie particulièrement sa polyvalence et n’hésite pas à le qualifier de « grand joueur ». Finalement, c’est peut-être Clément Chantôme qui doit se faire le plus de soucis concernant son temps de jeu. Que ce soit sous Kombouaré ou sous Ancelotti, le joueur formé au club n’a jamais joui du statut d’élément « indéboulonnable » cette saison.

Chantôme « postule », Sissoko « savoure »

Ce n’est pas la première fois que Chantôme se retrouve dans une telle posture. Il y a trois ans, il envisageait même un transfert afin de jouer plus régulièrement, ce qui n’est pas le cas cette saison. « Je suis plus ambitieux que de me contenter de vouloir jouer juste la Coupe de France ! Si je me donne à fond à l’entraînement, c’est pour postuler à tout. J’essaye de montrer de bonnes choses au coach », a-t-il récemment confié au Parisien. De son côté, Momo Sissoko est bien placé pour évoquer la forte concurrence qui peut régner au sein des grosses cylindrées européennes, lui qui est notamment passé par Valence, Liverpool et la Juventus Turin. « Quand il y a beaucoup de compétition pour une place, vous avez tendance à moins vous reposez sur vos lauriers. Je pense vraiment que c’est une bonne chose pour l’équipe », affirme le Malien qui précise « savourer » cette concurrence que Carlo Ancelotti gère de main de maître actuellement.

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