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Di Maria se confie sur son enfance, son premier changement de club a été en échange de ballons

Angel Di Maria, ailier de 32 ans arrivé au Paris Saint-Germain en 2015 en provenance de Manchester United, s’est confié dans la rubrique From The Streets. Ainsi, comme Thiago Silva (défenseur central et capitaine de 35 ans) avant lui, l’Argentin s’est confié au micro de PSG TV à propos de son enfance et de ses débuts dans le football.

Di Maria « C’est là où j’ai débuté, où j’ai commencé à dépenser toute l’énergie que j’avais. Et grâce à ça j’en suis là maintenant. »

Quand c’était le moment de la récréation, on jouait tous au football avec des balles qu’on faisait avec des chaussettes. On écrasait aussi les canettes de Coca-Cola pour jouer. On faisait avec ce qu’on avait. Dans ma tête c’était « football, football, football ». J’ai eu une enfance très belle.

Rosario est une superbe ville et quand je m’en vais, cette ville me manque beaucoup. ce n’est pas une très grande ville, mais elle est très jolie. Et en ce qui concerne mon quartier, c’est là où je suis né, où je me suis construit et où j’ai passé toute mon enfance. Là-bas, j’ai appris de bonnes choses et des moins bonnes choses aussi. Tout cela m’a aidé à grandir et être la personne que je suis aujourd’hui. C’est grâce aussi à mes parents que je suis là.

Le docteur m’avait autorisé à pratiquer n’importe quel sport. Mes parents aiment beaucoup le football. Et c’était une des options, il y avait un club très proche de ma maison. C’est là où j’ai débuté, où j’ai commencé à dépenser toute l’énergie que j’avais. Et grâce à ça j’en suis là maintenant.

Di Maria « le plus important c’était d’aider mes parents. »

Je devais aider mon père et ma mère. Mon père se levait à 6h du matin tous les jours pour mettre du charbon dans des sacs et les distribuer aux différents commerces. Ma mère avait l’habitude de rester et de continuer à remplir les sacs pour qu’il y ait plus à vendre. Quand j’ai commencé à grandir, j’ai pu l’aider. Au fil des ans, j’ai commencé à croire que cela me portait chance. Car j’aidais mon père et quand j’allais jouer des matchs, je marquais des buts. Donc j’étais entre les deux, mais le plus important c’était d’aider mes parents. Mais aussi mes sœurs qui aidaient quand elles commençaient à avoir entre 8 et 9 ans.

Quand tu es petit et que la vie est difficile, il faut aider tout le monde pour avoir ce qu’il faut pour manger. J’ai deux sœurs géniales. Je dois les remercier car mes parents ne leur donnaient pas grand-chose parfois parce qu’ils m’achetaient mes paires de crampons pour le football. De nombreuses fois, nous n’allions pas à des fêtes d’anniversaire ou dans certains endroits car mes parents m’emmenaient jouer un match en fin de semaine. Mais tout cela m’a permis d’avoir tout ce que j’ai maintenant et je peux les aider à avoir tout ce qu’elles veulent désormais.

Di Maria « C’était très important pour eux de recevoir ces ballons. »

J’ai commencé dans le club de Torito durant mon enfance. Cela reste de superbes souvenirs, car j’avais beaucoup d’amis et beaucoup de gens du quartier venaient nous voir jouer. C’était le plus important pour moi, d’aller jouer et de me divertir, comme doit le faire un enfant de cet âge-là. Ensuite, j’ai rejoint Rosario Central en échange de 20 ou 30 ballons pour mon ancien club. C’était très important pour eux de recevoir ces ballons.

J’ai continué à Rosario Central, le club dont je suis fan et que j’aime. Je jouais au foot par pur plaisir. Mais avec le temps, tout a commencé à changer. Je n’allais pas à l’école, le travail était assez dur et le football représentait tout pour moi. Je m’entraînais, je jouais des matchs et je jouais avec des amis quand je rentrais à la maison (rires). Le football était mon quotidien et c’est devenu mon métier.

Di Maria « Peu importe le travail, vous pouvez toujours réaliser ce que vous voulez. »

Ma mère m’emmenait à l’entraînement en vélo lorsque j’avais 7 ans. Il n’y avait pas d’autre possibilité, car mon père travaillait toute la journée. Il devait livrer du charbon du matin au soir donc c’était impossible pour lui de m’emmener. Le vélo était la seule option car nous n’avions pas d’argent pour les transports en commun. Ma maman était une grande fan de Rosario Central, alors elle m’emmenait tout le temps (sourire). Donc elle mettait son sac à dos et me conduisait là-bas à vélo.

Dans la vie, vous devez regarder en avant et penser positivement. Je pense que le plus important est d’aider ma famille et de manquer de rien. Vous devez penser positivement et croire que vous pouvez réaliser tout ce que vous voulez. Si vous êtes footballeur, vous devez croire que vous pouvez aller en première division. Soyez toujours positif et croyez que tout est réalisable. Peu importe le travail, vous pouvez toujours réaliser ce que vous voulez.

 

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