Herrera regrette la mentalité autour du club « Toute la France attend que le PSG perde. »

Ander Herrera, milieu de 30 ans du Paris Saint-Germain (arrivé l’été dernier après la fin de son contrat à Manchester United), s’est confié auprès du média espagnol Libero. L’occasion de se confier à propos de la mentalité en France, qu’il a du mal à comprendre tant la moindre opportunité est utilisée pour multiplier les critiques et polémiques à propos du club parisien.

« Nous sommes sur une superbe lancée en Ligue 1 et au moindre faux pas, les haters apparaissent ou la presse cherche à créer des problèmes pour remuer le couteau dans la plaie. C’est pour ça qu’en interne, nous avons une mentalité claire : ‘c’est nous contre le reste du monde’. Il faut de la personnalité pour faire partie de ce club.

Herrera « ce qui se vit à l’intérieur est totalement différent des apparences. »

Cet aspect m’a surpris. En interne, c’est un club normal. Depuis l’extérieur, tout le monde fait attention à ce que nous faisons. Toute la France attend que le PSG perde, que le PSG commette une erreur pour indiquer autre chose, mais ce qui se vit à l’intérieur est totalement différent des apparences. »

Malheureusement, Herrera n’exagère pas le sentiment que le PSG peut avoir avec son traitement en France, que ce soit de la part des simples observateurs ou des médias. Ces derniers en font énormément à propos du moindre petit accroc et vite des rumeurs surgissent à propos de problèmes importants en interne. On l’a encore vu ce weekend avec le match plutôt décevant des Parisiens en finale de Coupe de France contre l’AS Saint-Etienne, même s’ils ont gagné. C’est ainsi, il faut s’y faire car ce n’est pas prêt de changer.

L’essentiel pour le PSG est de rester soudé et de se concentrer sur ce qu’il a à faire. Même si on peut regretter une telle attitude envers le club, surtout dans cette période où il est la locomotive principale et a bien aidé à sa progression en visibilité et attractivité, permettant une hausse des droits TV qui devrait faire du bien.