Jonathan Calderwood souligne que son travail ne s’arrête pas au Parc, il prépare déjà la tournée en Asie

Dans un premier extrait diffusé par le Paris Saint-Germain, Jonathan Calderwood avait expliqué son travail sur la pelouse du Parc des Princes. Le club a maintenant publié l’entretien dans son intégralité et le ground manager parisien y évoque notamment ce qu’il fait en dehors du stade la Porte de Saint-Cloud.

« Les gens pensent souvent que nous travaillons uniquement au Parc des Princes, mais nous nous occupons également des terrains du Centre d’Entraînement Ooredoo, du Centre de Formation, du nouveau centre d’entraînement à Poissy, et également des terrains que nous utiliserons en Chine, pendant l’Asia Tour. Dans le passé, j’étais à New York, dans le New Jersey, à Los Angeles, à Miami, à Singapour, et en Chine cette année.

Calderwood « Je dois maintenant mettre en place un programme visant à maintenir le terrain au plus haut niveau d’ici au mois de juillet. »

Il y a quatre semaines, je me suis d’ailleurs rendu sur les sites d’entraînement potentiels, et nous en avons choisi un sur la qualité du terrain. Je dois maintenant mettre en place un programme visant à maintenir le terrain au plus haut niveau d’ici au mois de juillet, lorsque l’équipe arrivera. La Chine est très éloignée, sa culture, sa langue et ses conditions météorologiques sont différentes. C’est donc un autre défi de taille. Cet été sera vraiment intense pour mon équipe et moi ! », a expliqué Calderwood.

Il ne faut en effet pas l’oublier, il n’y a pas qu’au Parc des Princes qu’il y a un terrain important pour le PSG. C’est même loin d’être là que les Parisiens pratiquent le plus souvent du football. Même si c’est bien sûr essentiel de pouvoir y jouer dans les meilleures conditions possibles. Mais cela vaut pour chaque pelouse. Notamment celles du camp d’entraînement, où il faut pouvoir développer les qualités tout en évitant de mettre les organismes en difficulté. C’est un aspect essentiel. Ce n’est pas pour rien que Calderwood va superviser les terrains d’entraînement utilisés par le PSG cet été lors de sa tournée en Asie.

Malheureusement, on constate chaque saison que tous les clubs de Ligue 1 n’ont pas la même exigence pour la qualité de leur terrain. Bien sûr, les moyens aident. Mais il n’y a pas que cela. Il s’agit d’y faire attention par envie de pouvoir jouer un beau football et protéger les joueurs. Même s’il peut y avoir quelques imprévus qui gênent. Il n’y a pas de quoi expliquer que Guingamp et Amiens soient sur le podium du championnat des pelouses (classement fait par la LFP) quand les Monaco, Lille, Bordeaux et Saint-Etienne sont respectivement 19e, 18e, 17e et 16e.