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Guy Roux « Peut-être qu’Emery sera bon dans 3 ans, mais il faudra qu’il résiste jusque-là »

Alors que le Paris Saint-Germain peine à convaincre depuis les départs de Zlatan Ibrahimovic et de Laurent Blanc et l’arrivée d’Unai Emery aux commandes de l’équipe, Guy Roux tente d’expliquer les difficultés du club de la capitale dans les colonnes du Parisien :

« L’entraîneur représente 20% d’un résultat. J’ai déjà dit que le PSG avait un moins bon effectif que l’an dernier. Il a aussi un moins bon entraîneur. Au bout de trois ans, Blanc connaissait par cœur ses joueurs. Il avait mis dans sa poche tous ceux qu’il fallait, à commencer par Zlatan. Unai Emery ne connaît pas le football français. Peut-être qu’il sera bon dans trois ans, mais il faudra qu’il résiste jusque-là. »

Dans les propos de l’ancien technicien de l’AJ Auxerre, il y a de tout et surtout du n’importe quoi. Celui qui est maintenant consultant pour L’Equipe TV nous explique d’un côté que l’effectif du PSG est moins bon que celui de la saison dernière, sur ce point difficile de le contredire.

En perdant le buteur suédois, et David Luiz dans les dernières minutes du mercato, le club s’est affaibli même si le Brésilien était rarement exempt de tout reproche. Surtout ces derniers n’ont pas été remplacé et la rotation d’équipe en pâtit.

Des propos plus que surprenants

Mais là où on a du mal à comprendre Roux, c’est lorsqu’il affirme que l’entraîneur Cévénol est meilleur que le Basque. Sur quoi base t-il sa réflexion ? Les titres nationaux glanés par Laurent Blanc ? Les records ? Tout ça en n’ayant selon le consultant que « 20% d’impact sur les résultats », ça paraît tout de même très exagéré, dans un sens comme dans un autre d’ailleurs.

Le technicien bourguignon défend le football français au point de pousser son chauvinisme à l’extrême sans même s’en cacher. Pour autant on ne peut pas tout cautionner. Laurent Blanc a subi la défiance de l’équipe à son arrivée car il était estampillé « choix par défaut » et il est pour certains facile de l’oublier. Dire qu’il avait l’équipe dans la poche est aussi ridicule que de dire qu’il n’a pas eu d’impact sur les très bons résultats de l’équipe sous son mandat.

Pour rappel, l’affaire Périscope a mis en exergue les relations controversées qu’il entretenait dans le vestiaire et la façon dont il était perçu par certains. Qu’on se comprenne il n’est pas question de faire ici le procès du Cévénol au détriment du Basque mais il serait bon de cesser de faire croire aux gens qu’avant tout était parfait et que maintenant tout est mauvais.

Quant à Unai Emery, on attend toujours de lui qu’il puisse mettre en application sur la durée ce qu’il a promis, du jeu, de l’intensité et du caractère. Ce qu’on a vu dimanche dernier était une belle réponse mais cela ne doit pas être épisodique sous peine de cruelles désillusions. En football, seuls les résultats apportent du temps pour travailler, Blanc l’avait compris en son temps et Emery ne peut l’ignorer.

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