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Marquinhos souligne que Neymar "aime taquiner" et que cela fait partie du football
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Marquinhos souligne que Neymar « aime taquiner » et que cela fait partie du football

Le Paris Saint-Germain va retrouver ce dimanche son éternel rival, l’Olympique de Marseille, pour un « Classico » qui s’annonce encore chaud. La tension entre les deux, atténuée par la grosse domination parisienne ces dernières années, a repris de plus belle le 13 septembre dernier dans un match électrique qui a vu une bagarre éclater et des tensions naître sur les présumées insultes racistes d’Alvaro Gonzales envers Neymar, attaquant de 28 ans. Marquinhos, capitaine et défenseur de 26 ans, est revenu dans une interview pour So Foot sur le chambrage dans le football et en a profité pour défendre le numéro 10 parisien souvent accusé de chambrer.

Marquinhos « Tu peux charrier gentiment, mais si tu dépasses les limites, ça peut finir par te porter préjudice »

“Les réseaux sociaux, c’est délicat. Tu peux charrier gentiment, mais si tu dépasses les limites, ça peut finir par te porter préjudice. Ney aime faire le show, sur le terrain et en dehors. C’est sa manière d’être, il est comme ça, il aime taquiner. Et comme il a ce contentieux avec ce joueur de Marseille, il l’a un peu chambré, c’est tout. S’il avait vraiment dépassé les limites, je le lui aurais dit. Là, en l’occurrence, il n’y avait rien de très méchant. »

On le sait, les réseaux sociaux tiennent une part importante de la communication des joueurs. C’est un espace qui permet de faire passer des messages, de chambrer, de réagir. Pour Marquinhos, il faut faire attention à ne pas déborder. Les joueurs occupent une place publique dans le cœur des fans, les réseaux sociaux permet ce lien direct. Dans le cas de Neymar et Alvaro Gonzales, Marquinhos n’a pas vu de dérapages de son coéquipier, pour lui, c’est du chambrage rien de plus. Dans le football, il n’est pas rare de voir ce genre de pratique, ca met un peu de piment pour certains et tant que cela reste dans l’esprit, la taquinerie reste bon enfant. De plus entre le PSG et l’OM, c’est une pratique courante entre supporters, les joueurs les imites pour créer ces matchs avec une énergie particulière.

Bien sûr, les dérapages qui suivent, bagarres et potentielles insultes racistes ne devrait pas exister ni sur un terrain de football ni ailleurs. C’est aussi pour cela que le capitaine parisien souligne qu’il ne faut pas dépasser les limites au risque de retrouver des situations préjudiciables pour chacun des joueurs.

Marquinhos « on ne s’attendait pas à ce que les Marseillais soient derrière nous le jour de la finale contre le Bayern »

« Franchement, on ne s’attendait pas à ce que les Marseillais soient derrière nous le jour de la finale contre le Bayern. Ça aurait été vraiment surprenant. Se réjouir des défaites du club rival fait partie du folklore du football. Plus jeune, j’ai moi-même célébré les échecs de Palmeiras autant que certaines victoires des Corinthians. Quand ton équipe ne peut pas gagner, il ne te reste plus qu’à prier pour que le rival ne le fasse pas non plus. Pour l’instant, Marseille est le seul club français à avoir remporté une Ligue des champions, et leurs supporters s’accrochent à ça. Leur célébration, c’était plus du soulagement que de la joie.”

C’est l’un des débats de l’été dernier. L’OM, aurait-il dû soutenir le PSG lors de la finale de la Ligue des Champions ? La réponse est probablement que non. Le football est fait d’émotions et l’on ne peut pas aller contre cela. Voir le rival gagner ne fait guère plaisir la plupart du temps et Marquinhos le rappelle au gré de son expérience au Brésil ou l’animosité entre certains clubs atteint des sommets. Puis la rivalité, c’est ce qui permet les plus gros duels notamment dans le sport. Ca sublime, ca galvanise et ca donne lieu à des rendez-vous sportifs exceptionnels (sauf quelques fois quand la passion se traduit par de la violence).

Voir l’OM, vouloir garder à jamais le titre de seule équipe à avoir gagné la Ligue des Champions parait crédible. C’est d’autant plus vrai quand c’est le rival détesté qui s’avance vers un potentiel titre. Leur titre les rend uniques, ils le rappellent assez, mais ils savent que tôt ou tard un club les rejoindra et pour les Marseillais, autant que ce ne soit pas le PSG. Comme le dit le numéro 5 parisien, cela fait partie du folklore dans le football. Et au fond cela montre bien que des joueurs comme Neymar, Marquinhos et d’autres sont pleinement dans la rivalité avec l’OM et par conséquent, ils se sentent encore plus parisiens.

Retrouvez ici notre Podcast « PSG – Neymar prolonge, un succès retentissant pour Paris ».

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