Monaco/PSG – Tuchel évoque Niko Kovac et le lien à entretenir avec les joueurs blessés

En marge de la conférence de presse ce vendredi pour évoquer le match de la 11e journée de Ligue 1 2020-2021 contre l’AS Monaco demain au Stade Louis II (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Téléfoot) , Thomas Tuchel, entraîneur du Paris Saint-Germain, était au micro de PSG TV. L’occasion d’évoquer le coach Niko Kovac, ancien du Bayern Munich qu’il a aussi affronté lorsqu’il était à Francfort (et Tuchel au Borussia Dortmund), ainsi que l’importance du lien à garder avec les joueurs qui sont blessés.

Tuchel « Ce sera un grand défi. »

« Des connaisseurs du football allemand à Monaco ? Je connais bien Niko Kovac ?

On a été très curieux quand il a signé, on le connaît bien après ses passages à Francfort et Munich. En général, j’aime l’équipe de Monaco, c’est un club qui construit de nombreux talents. La combinaison avec Niko, qui est un grand travail et aime un football offensif, j’étais curieux de voir. Il a fallu de l’adaptation. Mais j’ai le sentiment qu’ils ont trouvé leur schéma en 4-4-1-1. Ce sera un grand défi.

Si on pense à maintenir le lien avec les joueurs à l’infirmerie ?

Oui, on essaye de parler avec eux pendant les soins. On écrit des messages, c’est très important qu’ils sachent qu’on ne les oublie pas. C’est clair. »

Kovac et Tuchel se connaissent plutôt bien puisqu’ils ont pu s’affronter plusieurs fois et on sent un certain respect. Peut-être que cette connaissance permet aussi de préparer plus « simplement » ce match, même si chacun peut aussi surprendre. En tout cas, on peut s’attendre à un beau match demain et à des échanges qui restent plutôt courtois sur le bord du terrain. Même si dans l’intensité d’un match il peut y avoir une tension qui monte rapidement.

Quant aux blessés, c’est en effet important de les garder concernés, de leur montrer qu’ils font pleinement partie du groupe et qu’ils sont attendus. C’est un petit soutien qui fait du bien pendant la guérison et permet de garder le moral en attendant de retrouver le terrain. On se doute, par exemple, que Juan Bernat (arrière gauche de 27 ans) a été en discussion avec le staff, le coach et ses coéquipiers depuis sa grave blessure au genou en septembre (il est dorénavant en rééducation).