Restez connectés avec nous
PSG/Auxerre - Blessures, Ballon d'Or, tactique et Titis, Luis Enrique en toute franchise
@Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport) - Photo by Icon Sport

Club

PSG/Auxerre – Blessures, Ballon d’Or, tactique et Titis, Luis Enrique en toute franchise

Samedi, lors de la 6e journée de Ligue 1 2025-2026, le Paris Saint-Germain (2e) affrontera Auxerre (10e) au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h05, diffusion sur Ligue1+). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.

Luis Enrique « C’est une mentalité que je veux transmettre à mes joueurs et à mes supporters. Calme, tranquillité. »

Comment expliquer la série de blessures ?

C’est le football, c’est la compétition, la normalité. Il faut s’adapter à cette situation. Il faut se préparer pour savoir gérer ce qu’il se passe sur le terrain. Je ne suis pas inquiet. C’est du football.

Cette saison, vous avez anticipé encore une saison longue et dense ? Par rapport à l’an dernier, les corps sont plus fragiles ?

Non, c’est la même chose que l’an dernier. Je connais les journalistes, vous êtes préoccupés tout le temps de cette saison. Quand une équipe perd, c’est un souci physique. Quand elle gagne, c’est une préparation mentale incroyable. Mais c’est rien, c’est tout. Il y a des coups, des blessures musculaires, c’est normal.

On cherche à prévoir toutes les choses que l’on pense peuvent se passer, mais je ne suis pas devin. J’essaye de l’être avant le match, mais je ne sais pas où le joueur va être blessé. Je ne suis absolument pas inquiet.

C’est une mentalité que je veux transmettre à mes joueurs et à mes supporters. Calme, tranquillité. On a des joueurs de la formation qui peuvent jouer. Tout va bien. Tout est planifié avec le club. On va rater. On a réussi beaucoup plus que rater, mais on va rater.

Luis Enrique « Ce n’est pas facile de prendre un joueur au PSG. Ce n’est pas comme aller au magasin. »

Le groupe a digéré la défaite contre l’OM ? Vous attendez une réaction ?

Ce que je peux dire du Classico, après analyse sans influence par les émotions, je pense qu’on a fait un très bon match, que l’on ne mérite pas de perdre. On a créé assez d’occasions pour marquer et faire un match nul au minimum. Mais il faut accepter le résultat. Des choses sont arrivées à la fin du match, il y a des personnes qui peuvent s’occuper, voir si c’est normal ou pas.

Vous regretter de ne pas avoir plus de recrues avec les blessures ? Vous attendez plus des remplaçants ?

Non. Non. Ce n’est pas facile de prendre un joueur au PSG. Ce n’est pas comme aller au magasin. Il faut être attentif à tout, aux personnes. Nous sommes calmes. On est prêt pour analyser tout et savoir que ce n’est pas facile de trouver des joueurs pour notre idée. Je ne veux rien changer pour le moment. Peut-être que dans un mois, je change.

Auxerre a pris 3 cartons rouges cette saison, vous craignez un jeu musclé ?

Il n’y a pas d’équipe dans le monde qui joue comme nous, avec cette capacité, peut-être le Barça, à chercher à jouer tout le temps. Mais il y a des duels, de la lutte. Donc, des cartons. Mais s’il y a bien 2 équipes qui cherchent à jouer avec carton ou non, c’est le PSG et le Barça.

Luis Enrique  » Vous aviez déjà vu ça ? Jamais, chapeau. »

Le Ballon d’Or de Dembélé, votre titre de meilleur entraîneur. Que cela fait pour le PSG ?

Cela fait beaucoup. Nous sommes aussi la première équipe du monde, c’est joli. C’est la mentalité que l’on a. Tous ensemble, on a dominé la saison dernière. On est content de cela. Voir Ousmane Dembélé avec son niveau et sa manière de jouer, sa manière de performer, c’est très joli.

Tout le monde est très heureux. Cela a été un lundi presque parfait, évidemment le résultat du match non. On voit le chemin d’une équipe. Ce que l’on a montré, avec les supporters, après le Ballon d’Or, est exceptionnel. J’ai vu Dembélé qui donne le Ballon d’Or aux supporters. Vous aviez déjà vu ça ? Jamais, chapeau.

L’importance de la polyvalence de vos joueurs ?

L’an dernier, on a parlé beaucoup de ce sujet. C’est un petit peu la différence avec les autres équipes, parce qu’on a vraiment beaucoup de joueurs qui peuvent jouer dans différentes positives en le faisant de manière positive. C’est important pour nous, face aux situations à gérer. Avoir ces joueurs permet de changer des choses sans changer les joueurs sur le terrain.

Luis Enrique « Il a senti une douleur. Rien d’important, mais il faut être attentif. »

La blessure de Marquinhos ? Elle a eu lieu quand ?

Cela a été lors de la dernière action du match contre Marseille. Il a senti une douleur. Rien d’important, mais il faut être attentif. C’est dommage pour nous, c’est notre capitaine. C’est dommage à chaque fois qu’il y a un blessé. Mais nous sommes prêts.

Comment préparer le match face à Auxerre ?

On a pu faire des entraînements comme d’habitude. Comme pour tous les matchs, on fait attention à l’adversaire, à ses caractéristiques, mais cherche à améliorer ce que l’on peut, peu importe l’adversaire. Il y a des aspects importants. Cette semaine, on a pu travailler dessus.

Luis Enrique « Il faut l’accepter. Mais je pense que l’on va s’améliorer demain et contre le Barça. »

Il y a eu quelques loupés techniques contre l’Atalanta ou l’OM, c’est un aspect sur lequel vous allez insister pour Auxerre et le Barça ?

Pour moi, cela part d’un concept très clair. Quand tu fais des erreurs simples, cela vient de ce qui se passe autour, de l’ambiance. C’est un facteur du match. Les joueurs ne veulent pas en faire, mais cela fait partie du football. Si on veut gagner les deux prochains matchs, surtout contre le Barça, on ne peut pas rater.

Si on fait les ratés comme face à l’OM lorsque ce sera contre Barcelone, c’est mort. Mais cela fait du football, il faut l’accepter. Il ne faut pas s’énerver, même si parfois c’est difficile. Il faut l’accepter. Mais je pense que l’on va s’améliorer demain et contre le Barça.

Luis Enrique « Il y a des blessures, mais on peut obtenir des joueurs de la formation. »

Êtes-vous capables de dire au cours d’un match que cela ne marche pas et de changer votre idée ? C’est difficile pour l’ego ?

Cela dépend. Il faut réussir à analyser, ce qui est positif ou non. C’est difficile. Nous cherchons toujours à nous poser cette question. Ce que nous avons fait est positif ou négatif ? Ce n’est pas que le résultat. On se demande si ce qu’on a fait est utile.

On questionne ce qui est positif ou négatif. On est toujours ouvert. Les joueurs l’ont reçu de la meilleure manière. Le changement demande d’aller à un terrain nouveau. Mais quand tu as la confiance des joueurs et la capacité à valoriser cela, c’est toujours positif. On est content d’avoir cette mentalité.

Qu’attendez-vous des Titis ? Certains peuvent jouer demain ?

C’est joli de voir comment ils viennent dans le vestiaire, on sent leur bonheur. Ils ont de la qualité, technique et physique. Demain, ils peuvent aider l’équipe. C’est joli. Il y a des blessures, mais on peut obtenir des joueurs de la formation. Normaliser cette passerelle est important pour eux, pour nous et pour la mentalité. Nous pensons à utiliser nos jeunes.

Derniers articles

Articles les plus populaires

Autres articles présents dans Club