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PSG – Chevalier envoie des messages forts : Donnarumma, Luis Enrique et pression

Lucas Chevalier, 24 ans, gardien du Paris Saint-Germain, s’est confié à Téléfoot sur son changement de statut depuis son arrivée dans la capitale. Le portier décrit une pression constante, évoque les comparaisons avec Gianluigi Donnarumma (25 ans) et détaille le travail spécifique mené avec Luis Enrique pour pousser son poste à un niveau supérieur.

Chevalier « Ma vie a changé »

« On s’attend à un changement de dimension parce qu’on le veut. Ma vie a changé, on me scrute de A à Z et on se rend compte aussi que c’est sans pitié. Je suis content de passer par là parce que c’est le plus haut niveau. Je veux continuer à progresser et à montrer que je suis un grand gardien.

Les comparaisons avec Donnarumma ?

C’est pas pesant du tout mais il faut juste se barricader de tout ce qu’il y a autour. Parce que si on lit ce que les gens disent ou essaient d’analyser, on ne peut pas avancer. Il faut avoir confiance en soi, je sais de quoi je suis capable et ce que je peux donner au PSG.

Chevalier « J’ai maintenant une nouvelle vision de mon poste »

Luis Enrique ?

Luis Enrique est très content de moi. On travaille beaucoup sur des petits détails car quand on est gardien ici, on ne fait pas que des arrêts. C’est ce qu’on a le moins à faire. J’ai maintenant une nouvelle vision de mon poste. On bosse sur des petits détails de placement ou de jeu au pied pour atteindre la perfection. »

On sous-estime souvent le temps qu’il faut pour s’installer au PSG. Devenir un leader, surtout dans les cages, ce n’est jamais instantané. Les critiques vont vite, les comparaisons encore plus, mais elles n’aident personne. Gianluigi Donnarumma est parti, Luis Enrique a tranché et assume pleinement son choix : Lucas Chevalier.

À partir de là, le débat est clos. Un gardien ne s’impose pas en deux mois dans un club où chaque relance devient une dissection publique. Il doit apprivoiser la pression, comprendre les automatismes, digérer les matchs lourds et apprendre à parler à une défense entièrement remodelée.

Ce type de rôle se construit avec du vécu, des soirs compliqués et des moments de vérité. Le PSG a voulu miser sur un profil jeune avec du caractère ; il faut donc accepter le chemin qui va avec. Les leaders ne naissent pas sous les projecteurs, ils s’y forgent.

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