Rafinha raconte l’ambiance « incroyable » dans le vestiaire du PSG et la concurrence

Ce mardi 16 février 2021, marque le retour de la Ligue des Champions dans le calendrier du Paris Saint-Germain. L’opposition entre FC Barcelone et Parisien est attendue, notamment pour Rafinha, milieu du PSG de 28 ans, qui a joué pour le Barça après y avoir été formé. Le milieu brésilien en a parlé dans une interview pour le journal Le Parisien. Mais il est aussi revenu sur son expérience à Paris et sur l’ambiance qui règne dans le vestiaire.

Rafinha « je crois que ça se voit sur le terrain »

Depuis plus d’un an, tous les joueurs du PSG disent que l’ambiance y est extraordinaire. Confirmez-vous cela ?

C’est incroyable. Si vous me demandez en quoi j’ai été surpris en arrivant, je dirai que c’est cela, l’ambiance qui règne dans le vestiaire. Et je crois que ça se voit sur le terrain.

Est-ce obligatoire pour gagner ?

Obligatoire, non. Mais très important, oui. C’est le cas dans les tous les sports collectifs, je pense. C’est un aspect basique pour aider chaque footballeur à atteindre son meilleur niveau personnel et pour le groupe.

L’ambiance, l’esprit groupe, est une chose importante dans un sport collectif. Dans un club comme le PSG, un vestiaire assez cosmopolite, c’est encore plus vrai. Un groupe qui vit bien peut faire de grandes choses notamment lorsqu’il n’est pas au mieux. Ce qui est intéressant, dans les propos de Rafinha, c’est qu’il confirme que le groupe parisien vit bien, malgré les difficultés de cette saison. D’ailleurs pour le brésilien, c’est un aspect intéressant, surtout pour donner à chaque joueur, les moyens « d’atteindre son meilleur niveau personnel et pour le groupe »

Des paroles qui montre que le vestiaire parisien est solide, que malgré les heurts, l’esprit reste présent. Il ne manque que le déclic pour revoir cette communion du groupe sur les terrains. 

Rafinha « Je crois que cet esprit de compétitivité permet à chacun de ressortir le meilleur »

La concurrence est très forte, surtout sur les postes offensifs. Cela pèse-t-il sur l’ambiance ?

Pas de manière négative. Je crois que cet esprit de compétitivité permet à chacun de ressortir le meilleur. Pour jouer, c’est très compliqué. Tout le monde ne peut pas être titulaire. C’est difficile de gérer cela.

Mais c’est le job de l’entraîneur…

Oui. Mais aussi des joueurs. Ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas doivent rester totalement motivés et concentrés sur ce qu’ils veulent. Sinon, tu baisses le pied.

 La concurrence est un sujet prépondérant dans le football. Elle permet au titulaire de ne pas s’endormir et de continuer à tout donner sur les terrains pour prouver qu’il mérite sa place. On l’a déjà vu, un footballeur qui est trop tranquille, peut avoir des relâchements, moins de pression. Hors, le football professionnel et les compétitions de haut niveau, requièrent des joueurs qui sont prêt à tout pour aider leur équipe.

Rafinha est lucide. Lui qui est passé par le FC Barcelone, où il n’a jamais réellement eu sa chance, le montre bien, il est très dur de s’imposer dans un grand club, car le football se joue à 11 et les places sont chères dans ce genre d’équipe. Mais pour lui, jouer ou ne pas jouer implique le même investissement pour être prêt le jour J au cas où. Pour rester motiver et concentré, il faut pleinement accepter que l’entraîneur fasse ses choix tout en continuant de montrer de l’implication, car dans le football, tout peut basculer en un instant.

Rafinha « le projet présenté par le club m’a semblé très attractif, ambitieux »

Mauro Icardi, Neymar… Leur présence a-t-elle joué dans votre arrivée ?

Oui. C’est logique. Ce sont des coéquipiers que je connais depuis longtemps. Alors qu’ils te demandent de les rejoindre, ça te donne encore plus d’envie. Mais dans mon cas, le projet présenté par le club m’a semblé très attractif, ambitieux. Je rejoins un très grand club. Je me suis engagé trois ans. Je sais que la première année est toujours plus difficile. Mais je me suis adapté très rapidement, grâce aux coéquipiers aussi. Les staffs aussi pour me permettre de me sentir bien, fort, important.

Avec Mauro Icardi, vous vous connaissez depuis l’adolescence… C’est rare de voir des coéquipiers se retrouver après toutes ces années.

Ça n’arrive pas souvent, oui. Mais si vous regardez ce vestiaire, il y a des joueurs que je connais depuis de nombreuses années (NDLR : Icardi, Neymar, Marquinhos, Navas, Sarabia…) pour avoir joué avec ou contre eux. L’ambiance est bonne mais il y a un vrai esprit de camaraderie, de fraternité. Ce sont des amis, pas seulement des coéquipiers. Les joueurs français que j’ai découverts sont des super mecs aussi. Ça rend le tout génial.

Mauro Icardi, attaquant du PSG de 27 ans et Rafinha, se connaissent bien pour avoir partagé un bout de leur parcours junior (2008/2011) au FC Barcelone. Et les liens entre les joueurs sont souvent minimisés malgré qu’ils contribuent à la bonne ambiance dans un groupe. Rafinha n’oublie pas de mentionner ses coéquipiers lorsqu’il s’agit d’évoquer son adaptation, mais il rappelle aussi qu’il est venu, car le projet parisien est d’envergure et ambitieux. Rafinha a de bonnes relations avec ses coéquipiers, il ne s’en cache pas, il parle même d’amitié, chose rare dans le football. Mais c’est aussi cela le PSG, un club qui divise, certes, mais un club qui a un groupe qui vit vient comme le martèle le numéro 12 Parisien.

Il a un petit mot pour tous ses équipiers et cela fait du bien d’entendre du positif de ces joueurs à qui ont associe toujours l’individualisme. Le PSG doit s’appuyer sur cela, cet « esprit de camaraderie, de fraternité », pour faire grandir le club et franchir des paliers. Même si l’on sait que ce n’est pas suffisant, il faut allier cela au travail et la rigueur pour être performant les soirs de match. Contre Barcelone, le PSG peut continuer d’écrire sa jeune histoire.

Retrouvez ici notre Podcast « PSG – Nice, le positif et l’inquiétant avant le 8e de finale aller contre Barcelone. »

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