Restez connectés avec nous

Ligue 1

Bastia – PSG, 3 Invisibles et 3 solutions à Paris

       4-2 face au 18e après avoir mené 0-2. Voilà une phrase que l’on imaginait pas voir pour résumer une après-midi du Paris Saint-Germain. Ce match honteux va être analysé et critiqué dans tous les sens. Nous allons ici nous concentrer sur 3 « acteurs », qui ne l’ont pas été justement, de ce cauchemar parisien.

Laurent Blanc, une place à perdre – Plus de rigueur, renouveau, guerriers. Voilà les promesses faites par le PSG par le biais de son coach. Les supporters attendaient alors une année 2015 complètement différente de la fin 2014. Si prendre 4 buts est bien une nouveauté, la façon est assez classique. Un début de match engagé, propre. Mais à la première difficulté, tout s’effondre.

   Cette fois c’est à 0-2 qu’intervient ce qui aurait pu être anecdotique, F. Fautrel siffle un penalty pour une main discutable. Mais à 1-2, le PSG pouvait largement garder le contrôle du match, continuer à dérouler. Au lieu de ça, l’équipe est rentrée en panique, a perdu son football et son envie. Si l’entraîneur ne contrôle pas tout, les solutions, au moins en partie, doivent venir de lui. Hors il n’a pas semblé dire grand-chose. Peu aidé par le manque de solutions sur le banc, L. Blanc a disparu du match.

   Forcément, c’était plus facile de donner de la voix en début de rencontre. Et c’est bien le problème de L. Blanc. Bien sûr, tout le monde n’est pas Klopp, Simeone ou Conte, mais un peu d’activité est demandée. C’est d’ailleurs ces entraîneurs là qui sont réclamés par les supporters. Pour cet hiver ce sera compliqué, mais certainement que les qataris y pensent pour cet été. En tout cas, L. Blanc est en danger à Paris après cette défaite. Si la direction trouve une solution (Leonardo?), Le Président pourrait bien être forcé de partir.

N. Douchez, une place à rendre – C’était sa première titularisation cette saison en Ligue 1, et certainement la dernière. Le bilan est très lourd pour le numéro 2 du PSG. 4 tirs cadrés, 4 buts. Certes il y a un penalty, bien sûr que tout n’était pas facile, mais un gardien qui n’arrête que des balles pas compliquées n’est pas forcément très utile.

   Et c’est l’impression que l’on a avec Douchez à Paris. Quelques fois il fait une bonne parade, mais rarement quelque chose de grand. Les supporters étaient inquiets à cause de la blessure au pied de Sirigu, le numéro 1, ils avaient raison. Difficile de ne pas penser que l’Italien n’aurait pas empêché un ou deux buts aujourd’hui. Clairement, l’ancien de Rennes va rendre les cages au plus vite à son compère. On finirait presque par vouloir voir ce que valent les jeunes, comme M. Maignan, en Coupe de la Ligue.

Z. Ibrahimovic, une place à occuper – Aujourd’hui, le PSG, en dehors de ses deux buts, sur lesquels le suédois n’est pas impliqué, n’a presque pas existé offensivement. D’ailleurs, on peut se demander s’il a participé à une occasion parisienne, voire, si on est un peu mauvaise langue, au match.

   Il n’a pas brillé, même pas loupé plus que d’habitude, on ne l’a simplement pas vu. Ce n’est pas que de sa faute, le jeu n’était pas assez bon, les passes vers lui peu précises. Mais quand même. On attend du numéro 10 du PSG qu’il éclaire le jeu et tire l’équipe vers le haut. Seulement, depuis quelques semaines, il semble se mettre au niveau de ses coéquipiers. Il est là quand ça va, ne fait rien pour aider quand Paris souffre.

   C’est triste à dire et à voir, mais le retour de Zlatan, attendu pendant 7 semaines, n’améliore pas vraiment les choses. Bien sûr il a besoin de temps, mais le PSG n’en a pas vraiment à disposition. Il faut retrouver le vrai Ibrahimovic, et le vrai PSG. Les deux vont ensemble.

Publicités
Retrouvez nos articles sur Google News et MSN/Bing News :

     

Derniers articles

Publicité

Articles les plus populaires

Autres articles présents dans Ligue 1