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Ligue 1

Paris ne lâche rien mais perd la tête

Si, comme Maxwell l’a déclaré cette semaine, «chaque match sera désormais une finale» dans la course au titre, ce Lyon-PSG valait son pesant d’or dans la lutte à distance entre le club de la capitale et Montpellier. D’autant plus qu’au coup d’envoi, c’était bien le MHSC, vainqueur de Bordeaux (1-0), qui occupait la première place du Championnat.

Pour reprendre la tête, Carlo Ancelotti avait choisi de titulariser Guillaume Hoarau à la place de Kévin Gameiro. Le Réunionnais, qui n’avait plus débuté de match en L1 depuis la première journée, s’est d’ailleurs rapidement mis en évidence. Sur une combinaison travaillée à l’entraînement, Ménez l’a servi en retrait et l’ancien Havrais, complètement démarqué, a fait le reste d’un plat du pied chirurgical (0-1, 21e). En plein temps fort parisien, il aurait même pu doubler la mise au terme d’une superbe action collective (29e).

Mais Gonalons l’avait promis, les Lyonnais allaient «se sortir les doigts des fesses». Ils ont certes attendu la 34e minute…mais quel réveil ! Briand a d’abord effacé Alex et obligé Sirigu à se détendre (34e). Sur le corner qui a suivi, Gomis a égalisé d’une reprise de volée sans contrôle (1-1, 34e). Deux minutes plus tard, Lisandro a conclu un contre rhodanien avec le sang froid qu’on lui connait (2-1, 36e). Quatre minutes plus tard, Bastos a mystifié Sirigu d’une reprise du gauche en pleine lucarne (3-1, 40e). Une fin de première mi-temps complètement folle qui a finalement vu le PSG réduire le score par Nenê sur pénalty (3-2, 48e). Son 12e but de la saison en Championnat, le premier à l’extérieur. Un moindre mal pour le club de la capitale, bousculé par l’hyperréalisme de son adversaire.

Hoarau sauve (encore) Paris

Gomis, Lisandro, Bastos… Il en manquait un : Jimmy Briand a lui aussi apporté sa pierre à l’édifice lyonnais en trompant Sirigu de la tête sur corner (4-2, 58e). Un but qui aurait pu définitivement éteindre les derniers espoirs parisiens. Mais non, puisque Cearà, à peine entré en jeu, a réduit le score à un peu plus d’un quart d’heure de la fin (4-3, 73e). Une fin de match complètement dominé par des Parisiens joueurs et métamorphosés par rapport au match de Montpellier. Dans le money time, Nenê (82e) puis Bodmer (86e) ont crû égaliser mais Lloris a pu souffler… Jusqu’à la 4e minute du temps additionnel et ce ballon, mis dans le paquet par Bodmer, repris par Hoarau, une nouvelle fois buteur décisif (4-4, 94e).

Épique, haletant, exceptionnel. Face aux «fonctionnaires bien payés» de l’OL, dixit Bernard Lacombe, le Paris Saint-Germain aura donc livré un match d’une intensité incroyable avec une force de caractère impressionnante. Pourtant, le club de la capitale enregistre son troisième match nul consécutif en Ligue 1 et voit Montpellier lui ravir la pole position. Le sprint final est vraiment lancé.

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