Boudjellal assure qu’Al-Khelaïfi n’est pas assez présent et que Leonardo « n’est pas un patron »

Après une critique forte faite au micro d’Europe 1 (« club sans âme », notamment), Mourad Boudjellal, notamment ancien président du RC Toulon, a été invité par Le Parisien à donner son avis et des conseils au Paris Saint-Germain face aux difficultés rencontrées dernièrement. Il a pointé du doigt seulement la direction, avec le président Nasser Al-Khelaïfi qui serait trop absent et Leonardo, le directeur sportif, qui ne serait « pas un patron. »

« Il faut un patron. Si j’avais été Nasser Al-Khelaïfi, cette semaine, j’aurais été au club. Toute la semaine. Il ne faut pas que les joueurs aient l’impression qu’être président soit une activité parmi tant d’autres. Je vous donne un exemple similaire au rugby : à Montpellier, même si Altrad est présent on sait très bien qu’il a des activités à côté qui font qu’il ne peut être là qu’un après-midi par semaine. Et ça ne marche pas. Au Racing, où Lorenzetti est beaucoup plus présent, ça marche.

Boudjellal « il faut un patron. »

En fait, le principal boulot de Nasser, à la différence d’un Aulas à Lyon qui doit créer des richesses, c’est de rentrer dans les clous du fair-play financier et de convaincre l’émir de filer du pognon. Ce n’est pas vraiment pareil. Donc il faut un patron oui. Un mec qui soit là tous les jours. Or, d’après mes échos, Nasser n’est pas là tout le temps. Il fait beaucoup de choses. Quant à Leonardo, ce n’est pas un patron. »

On peut concéder à Boudjellal qu’il y a un fond de vrai dans ses propos. Pour que le club avance bien, il faut une direction forte. On l’a assez dit ces dernières années. Mais justement, c’est ce qu’amène Leonardo cette saison. Al-Khelaïfi est en effet beaucoup moins présent, sauf que c’est ce qu’il fallait selon tous les « spécialistes ». Et ce peut être juste. Il n’y a pas besoin de nombreuses grandes personnalités. Le président peut-être plus en autorité une fois que Leonardo incarne l’autorité et est souvent auprès du groupe. Ce qui est bien le cas. On aimerait savoir sur quels points s’appuient Boudjellal pour sortir que le directeur sportif « n’est pas un patron ». Un avis très surprenant.

On s’amuse aussi un peu de ses « échos », comme s’il avait des informations exclusives sur la vie du PSG alors que cela s’appuie probablement sur ce qui se dit en général. Il n’y a pas de secret autour du fait que Nasser Al-Khelaïfi est moins présent cette année.

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