Cazarre revient avec humour sur la signature de Cavani à Manchester « Mais c’est pas vrai ? »

L’actualité du Paris Saint-Germain est toujours commentée, débattue. Alors quand les sujets les plus sensibles tombent sur la table, il n’est pas rare de voir Julien Cazarre (humoriste et chroniqueur sur RMC) se lâcher pour faire entendre son avis, non sans une belle dose d’humour dont lui seul a le secret. Dans sa chronique sur France Football, il revient sur le départ d’Edinson Cavani, meilleur buteur de l’histoire du PSG arrivé en fin de contrat et qui a signé à Manchester United, dans un contexte sanitaire qu’il ne manque pas de pointer du doigt.

Cazarre « je ne sais pas pourquoi je m’excite puisqu’on ne peut plus y aller au stade »

“Je me vois encore, comme si c’était hier, au Parc des Princes, ivre de bière, chantant mon amour démesuré pour Cavani. Bon, quand je dis ivre de bière, faut savoir que celle vendue au Parc est un semblant de pisse de chat qui culmine à 0,3 degré, ce qui t’oblige à en avaler onze litres pour ressentir un léger étourdissement.

Bon, en même temps, je ne sais pas pourquoi je m’excite puisqu’on ne peut plus y aller au stade. J’ai d’ailleurs l’impression que les autorités sanitaires ont autant envie qu’on y retourne que Mark Zuckerberg qu’on retourne au Minitel. »

C’est un sujet sensible de ces derniers mois. Le Parc des Princes sonne creux depuis la crise sanitaire mondiale. Cela commence à durer et les supporters ont du mal à comprendre certains protocoles qu’ils trouvent injustes. Cazarre, « subtilement » ne manque pas de donner son avis sur la question. Dans le fond, les supporters ne comprennent pas totalement pourquoi mettre un nombre de spectateurs autorisés quand on sait que les différents stades n’ont pas la même capacité. Il est, en effet, bien plus facile de mettre du monde au Parc des Princes (47929 places), tout en favorisant les gestes barrières et divers protocoles, qu’au Stade Crédit Agricole de la Licorne à Amiens qui lui ne possède que 11534 places.

C’est un sujet qui dépasse le cadre du football bien entendu. Il faut alors continuer de réfléchir à trouver les bonnes solutions pour faire les choses les plus justes pour tous. N’oublions pas pour les stades qu’il n’y a pas que l’intérieur qui compte, mais aussi le déplacement de tous ces supporters pour se rendre au match.

Cazarre ne manque pas de se « payer » l’interdiction d’alcool dans les stades. Il semble intéressant que ces sujets soient aussi débattus et utiliser l’humour peut certainement aider.

Cazarre  » Ben non, gros, il part pour Man U, le club le plus riche du monde »

« Mais revenons au sujet. Le hasard de la vie va amener l’homme de Montevideo à recroiser son amour de sept ans… Quoi, Edinson l’homme de la pampa, celui qui aime la chasse, la pêche et fabriquer des pulls en chanvre au coin du feu avec des Mapuches n’a pas signé à l’Atletico, au Betis ou Sankt Pauli ? Ben non, gros, il part pour Man U, le club le plus riche du monde et tenu par un duo d’Amerloques milliardaires de Tampa Bay dans le Championnat le plus capitaliste d’Europe. Mais c’est pas vrai ? Pas lui ? Pas Edinsooooooooon !!!! ”

Le départ de Cavani cet été a laissé des traces dans les têtes des supporters parisiens. Le Matador a quitté son club à la fin de son contrat au tout début de l’été après un confinement national. Il n’aura plus rejoué avec Paris depuis février. C’est une des raisons qui rendent son départ compliqué pour les « aficionados » du PSG. Cazarre est un « professionnel » de l’ironie et ses billets d’humeur sont souvent mordants et plein d’esprit. Il n’hésite pas à chahuter Cavani en le mettant face à ses actions. Bien sûr derrière, il y a de l’humour teinté d’amertume.

On peut ressentir l’importance de Cavani au PSG et de ce qu’il représentait au club. Lui le romantique s’est « transformé » en traître qui ne se manifeste pas depuis plusieurs mois. Mais ce sont les sentiments exacerbés qui jonchent la vie de chaque club de football. Et Cavani a depuis, communiqué pour le plus grand plaisir d’un bon nombre de supporters qui préféreront se souvenir du joueur qu’il a été, combatif et généreux. L’un des meilleurs de ces 50 dernières années.

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