Autour du PSG

Didier Roustan « On est des fous en France ! »

par
Raphaël
le 13 décembre 2017 à 01:00

Alors que le Paris Saint-Germain domine la Ligue 1 avec 9 points d’avance et a terminé premier de son groupe en Ligue des Champions, les deux défaites à Strasbourg et Munich ont entraîné une déferlante médiatique sur le club de la capitale. Dans sa chronique pour L’Equipe, le journaliste Didier Roustan s’attarde sur ce traitement spécial réservé au PSG.

« ll n’y a qu’en France que l’on voit ça ! Une équipe qui marque 44 points sur 51 possibles en championnat et elle termine première de son groupe en Ligue des Champions où il y a un top 5 européen le Bayern Munich, ben ça ne va pas… On est des fous en France !

‘ici, ce n’est pas pareil’

Antonio Conte qui termine deuxième de son groupe en Ligue des Champions et qui perd contre West Ham ça devient alors un moins que rien… Tu crois que Zidane et le Real Madrid qui perdent deux matchs d’affilés contre Tottenham et le Genova, je ne savais même pas que cela existait, et qui termine deux de son groupe en Ligue des Champions… Ce sont des choses qui existent même pour les grandes équipes. Mais ici, ce n’est pas pareil. Et puis ce ne sont pas les joueurs qui jouent mal, c’est l’entraîneur ce qui est assez exceptionnel… »

Le PSG a été encensé par presque tous pendant plusieurs semaines, il a suffi de 2 défaites pour que les doutes et les critiques reviennent masse. On a même vu des « spécialistes » être inquiets. Un discours que l’on n’entend jamais quand le Real Madrid, le Bayern Munich ou le FC Barcelone perdent un match. C’est un accident et tout le monde se doute qu’ils vont vite se relancer. Il n’y a que sur une série de non-victoire que certains commencent à se dire qu’il y a problème.

Est-ce parce que les spécialistes français sont trop durs avec Paris ou parce que le PSG n’a pas encore acquis ce statut de grand d’Europe installé ? Certainement un peu des 2. En affrontant le Real Madrid en 8e de finale de Ligue des Champions, les Parisiens ont l’occasion de mettre fin au second aspect.

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