Ducrocq rappelle que l’état du terrain et le ballon ne sont pas « anecdotiques » après la victoire difficile du PSG à Lorient

Pierre Ducrocq, ancien défenseur/milieu du Paris Saint-Germain (1994-2002) notamment devenu consultant sportif, était au micro de L’After Foot sur RMC Sport dimanche soir afin de donner son avis sur la victoire parisienne à Lorient (0-1, 16e de finale de Coupe de France). S’il n’écarte pas que Paris aurait pu faire mieux que ce succès poussif, il souligne tout de même que les circonstances (terrain en mauvais état et ballon différent dans cette compétition) ont une vraie importance.

« Quand tu vois que c’est compliqué pour créer des occasions, tu changes de manière de faire avec des centres, des ballons aérien. Choupo-Moting aurait pu entrer un peu plus tôt. Neymar et Mbappé qui n’ont pas eu besoin de jouer, c’est parfait. Mais c’était possible de changer de jeu un peu plus tôt.

Ducrocq « ça gêne terriblement l’équipe qui a la possession. »

Dans ce type de match, avec un tel terrain, ça gêne terriblement l’équipe qui a la possession pour mettre de la vitesse. Il y a plein de face de jeu où tu dois ajouter une touche de balle pour le garder. Le changement de ballon soudainement, comme c’est le cas en Coupe de France, cela gêne aussi les joueurs. Peut-être qu’ils pouvaient faire mieux en mettant plus de vitesse, mais ce n’est pas anecdotique. »

Beaucoup parlent de l’état du terrain avant et un pendant un match, mais, bizarrement, c’est souvent mis de côté au moment de d’analyser la performance. C’est bien de voir Ducrocq rappeler cet élément. Aussi talenteux que peuvent être les Parisiens, ils ne peuvent pas jouer parfaitement sur une mauvaise pelouse. C’est peut-être encore pire pour une cette équipe loin d’être habituée à ces conditions. Le fait que le ballon change pour cette compet8tipb est un détail en plus.

Cependant, le PSG a tout de même les qualités pour s’imposer. Un autre résultat aurait été une vraie déception. Mais les Parisiens ont bien fait le travail. Même s’il était peut-être possible de s’adapter plus vite avec plus de centres et moins de petites combinaisons. C’est aussi un axe de progression pour le PSG de savoir varier.

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