Emmanuel Petit « Si Emery veut avoir du temps, ça ne passe que par des victoires. »

Après trois rencontres sans succès, le Paris Saint Germain se déplace sur le terrain de Caen pour la 5e journée de Ligue 1. Scénario similaire à 2014, le club de la capitale s’était extirpé de ce cercle vicieux par une victoire en Normandie. 

Si Unaï Emery et le PSG veulent sortir de cette morosité ambiante, une victoire semble indispensable au stade Michel-d’Ornano, auquel cas la pression risque d’être fortement irrespirable, estime le consultant de SFR Sports, Emmanuel Petit.

« Dans tous les grands clubs la pression arrive très rapidement. L’absence de victoire, c’est une tornade qui peut te rendre fou. Et qui peut avoir un impact sur le vestiaire. La victoire consolide la cohésion, la confiance dans l’entraîneur. Si Emery veut avoir du temps pour mettre ses idées en place, s’il veut avoir la confiance absolue de ses joueurs, même quand il choisit de laisser Ben Arfa à la maison, ça ne passe que par des victoires. »

Critiqué par une partie de la presse française pour son manque immédiat de résultats, le technicien basque aura également à souffrir de la réaction des joueurs qui ne jouent pas ou très peu, en cas de contre-performances répétées.

« S’il continue à avoir des contre-performances, même en étant convaincant sur le terrain, au bout d’un moment les joueurs qui ne sont pas appelés à jouer vont commencer à se poser des questions et vont se dire qu’ils ont droit à du temps de jeu. Il n’y a que les victoires qui te donnent un joker. »

Le club de la capitale traversant déjà une période un peu compliquée, nul doute qu’un autre résultat qu’une victoire altérerait le crédit des dirigeants parisiens à l’égard de leur entraîneur.

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