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Le Parisien raconte comment le PSG s'est renforcé et Paredes a annoncé "je m'occupe de Can d'entrée."
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Autour du PSG

Le Parisien raconte comment le PSG s’est renforcé et Paredes a annoncé « je m’occupe de Can d’entrée. »

Mercredi soir, le Paris Saint-Germain a livré une belle performance pleine d’envie et de solidarité afin de s’imposer 2-0 contre le Borussia Dortmund au Parc des Princes (retrouvez le résumé ici) et ainsi se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des Champions (qui est suspendue pour le moment). Une prestation marquante et très différente de la défaite 2-1 à l’aller. Ce vendredi, Le Parisien revient sur la préparation parisienne pour arriver à un tel moment. Il y a aussi deux anecdotes intéressantes. Dont le fait que Leandro Paredes, milieu de 25 ans, a annoncé dans le vestiaire qu’il s’occuperait d’Emre Can, son homologue de 26 ans titulaire du côté allemand.

« Dans le vestiaire juste avant le match, Leandro Paredes prévient quelques partenaires. »

« La fin de la rencontre approche et c’est l’instant où Emre Can et Neymar choisissent de se disputer, tête contre tête, poussette, roulade et intimidation à la clé. Marquinhos fonce dans l’attroupement qui se crée devant le banc de touche de Paris. Idrissa Gueye arrive à son tour et glisse à quelques partenaires : ‘Les gars, faites durer l’embrouille, je n’ai plus rien dans les jambes.’ C’est ainsi que le Sénégalais retrouvera un peu d’énergie pour traverser les cinq minutes de temps additionnel. (…)

Dans le vestiaire juste avant le match, Leandro Paredes prévient quelques partenaires : il n’était pas présent en Allemagne à l’aller mais il a vu le match et il a vu que Can mettait des boîtes à tout le monde, entre tacles à la limite de l’avertissement et vice. ‘On fait pareil, lance-t-il à ses coéquipiers. Moi, je m’occupe de Can d’entrée.’ Il s’essuiera les crampons sur l’Allemand dès les cinq premières minutes, histoire de lui expliquer que le décor a changé en trois semaines.

« ils ne font pas que danser sur des musiques sud-américaines. Ils se parlent. »

Le décor a changé en fait depuis longtemps. A Paris, les fêtes se multiplient. Il y a les fameux anniversaires de Mauro Icardi, Edinson Cavani et Angel Di Maria, célébrés deux jours après le revers en Allemagne et qui vont abonder les réseaux sociaux avec des attaquants torse nu. Mais ils ne font pas que danser sur des musiques sud-américaines. Ils se parlent et ils continueront au Giusé, le restaurant parisien où ils se retrouvent le 25 février autour de Marco Verratti, ami avec le propriétaire des lieux. Au cœur des conversations : ne plus passer pour des losers, comme les trois années précédentes et ces éliminations successives en 8e de finale de la Ligue des champions contre Barcelone, le Real Madrid puis Manchester United, trois échecs tous plus ridicules les uns que les autres.

Ce ne sont que des mots mais ils se disent entre quatre yeux qu’il faut en finir, qu’ils ont été mauvais à l’aller face à un adversaire qui ne les a pas impressionnés. Bref, que s’ils sont à leur niveau, ils vont y arriver, quelle que soit la composition choisie par Thomas Tuchel. »

Des éléments intéressants, même s’il faut être prudent.

Comme toujours, on garde une certaine prudence face au récit d’un journal sur la vie interne du PSG. Il y a souvent des choses qui sont finalement démenties. Et il faut se méfier de ces détails qui sont racontés, avec des faits qui peuvent donc être un peu modifiés ou exagérés au moment de raconter. Un phénomène qui est humain. Cependant, on peut bien croire que Paredes avait annoncé à ses coéquipiers qu’il allait aller au duel. C’est du moins ce qu’il a fait sur le terrain, ce qui est bien l’essentiel. De quoi bien aider ses coéquipiers et surtout éviter que Dortmund domine au milieu et dans les duels comme il y a 3 semaines. Ce n’est pas un hasard si Can a craqué jusqu’à prendre un carton rouge.

L’histoire à propos de Gueye est un peu plus difficile à croire, sans être impossible. Alors on reste prudent. Quant à la préparation de la rencontre, c’est intéressant de voir ces fêtes et sorties qui ont été tant critiquées être finalement présentées comme positives. Nous savions au moment des polémiques que ce serait une possibilité et cela se confirme déjà. Il n’y a plus personne pour critiquer la fête et c’est même ici placer comme élément important pour l’union et la combativité. Ce qui a du sens. Ce peut être positif pour le groupe de se retrouver en dehors du terrain et de parler. On a entend vu une belle solidarité sur le terrain. On ne peut qu’espérer que cela continue, quand les compétitions pourront reprendre.

Retrouvez ci-dessous notre podcast sur cette qualification :

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