Autour du PSG

Lions explique que le PSG n’est pas moins professionnel que la Juventus, « c’est juste une différence culturelle »

par
NicolasB
le 26 février 2020 à 22:30

Dans un entretien accordé à L’Equipe, Leonardo Bonucci, défenseur central de 32 ans de la Juventus Turin, a fait savoir que le gardien turinois Gianluigi Buffon (42 ans) lui a expliqué qu’il avait apprécié son passage au Paris Saint-Germain (2018-2019) pour découvrir une vie avec des règles moins strictes et donc un peu plus de liberté. Certains y voient une critique du club parisien, qui serait moins sérieux. Mais Bernard Lions, journaliste de L’Equipe, a expliqué dans L’Equipe du Soir qu’il s’agit surtout d’une différence de culture.

« Le PSG n’est pas moins professionnel que la Juventus, c’est juste une différence culturelle qui est ancrée. Les Italiens ont des centres d’entraînement dans la pampa, et ils vivent, ils s’y entraînent, ils y ont des soins, des sponsors, des rendez-vous média, ils ont une chambre attitrée à l’année… c’est une autre culture.

Lions « Cela parait impensable en France. »

Dès qu’il y a une crise, le club décrète une mise au vert de 5 ou 6 jours. Cela parait impensable en France, où, par définition, un joueur n’a jamais le temps. Il s’entraîne une heure et demi et a une journée tellement remplie à côté. Il faut aller chercher les enfants et autres, c’est un truc de dingue !”, a déclaré Lions.

On peut tout de même se dire que cet écart culturel est aussi le signe d’une différence de sérieux qui explique que les clubs français, pas seulement le PSG, ont du mal à avancer en Europe. Il faut pas tout résumer ainsi, mais c’est un axe de réflexion. Ces dernières années, plusieurs grands joueurs ou entraîneurs passés par la Ligue 1 ont fait savoir qu’ils avaient été un peu surpris par des joueurs pas particulièrement professionnels. A l’inverse, des joueurs partis du championnat de France pour jouer à l’étranger ont vu un écart dans le travail.

On ne peut pas dire que le PSG et autres clubs français ne font pas bon travail. Mais il y a peut-être la possibilité de faire mieux. Le tout en respectant la culture de chacun, ce qui a toujours son important.

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