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Sur la saison 2015-2016, Di Maria a vendu plus de maillots du PSG qu'Ibrahimovic

Autour du PSG

PSG / Monaco : il faut cloner Angel Di Maria

Cette 31e journée était très attendue, car cette rencontre entre le Paris Saint Germain déjà champion et Monaco son dauphin mis sous pression par Nice et Lyon, était pleine de questions.

La première étant la volonté et la qualité du jeu Parisien, la composition de Laurent Blanc répond à cette question, car face à la composition béton de Jardim, le technicien parisien aligne sa meilleur équipe avec Di Maria dans le cœur du jeu. Une position inhabituelle pour l’Argentin qui l’avait tout de même pratiqué plusieurs lors de son passage au Raal de Madrid et un peu à Paris ces derniers mois.

Le match débute sur un gros rythme, le PSG qui ne compte pas se laisser impressionner par ce 5-3-2 Monégasque, contrôle la possession de balle et créait de belles occasions.

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Di Maria a failli être décisif dans ce match, et cela aurait été mérité

Sur l’une d’elles (3e), après un beau une deux Lucas Marquinhos, ce dernier adresse un beau centre dans la surface à Cavani mais son tir butte sur le gardien et revient dans les pieds de Di Maria. L’Argentin remet (plus ou moins volontairement) à Ibrahimovic devant le but, qui glisse le ballon au fond des filets (en deux fois, puisqu’il tire d’abord sur le poteau), mais l’arbitre de touche annule ce but par un levé de drapeaux qui n’aurait jamais dû exister (pour sa défense, l’action est difficile à juger en temps réel).

Les parisiens repartent à l’attaque. Di Maria qui jouait comme un milieu très très offensif, se repositionne maintenant
comme un vrai meneur de jeu. Toutes les balles passent par lui et le duo Motta-Rabiot lui laisse les clés de la construction.

Ses finitions sont toujours très précises et arrivent dans la bonne zone de la surface(10e), zone où se retrouve rarement Cavani pour pouvoir correctement finir ses belles actions. Sa position lui donne beaucoup de liberté dans ce blockhaus rouge et blanc, mais il s’oblige à revenir au milieu et donc ne pas accompagner à fond les phases offensives.

Une chose n’a pas changé pour l’Argentin, qu’il joue attaquant ou milieu, il ne provoque que très rarement de duels défensifs. Comme un principe physique, il stoppe sont effort lorsqu’il faut reprendre la balle perdue (24e). Malgré cette minuscule ombre au tableau, il est le patron du jeu.

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Di Maria et le ballon, une amitié qui est plaisante à voir

Maintenant il prend confiance dans sa capacité à revenir et s’offre de plus longues montées, ce qui lui permet de tenter de belles frappes (34e). Dans cette densité Monégasque, les joueurs du PSG font l’erreur de tous venir dans le cœur du jeu, Di Maria, dans cette jungle, arrive à trouver les bons gestes et les belles passes pour mettre en position ses attaquants (40e). La première mi-temps se termine ainsi, avec l’impression de domination des Parisiens et de la fatigue du mur de Monaco.

Le second acte reprend comme la fin du premier, notre Argentin est à fond. Quand il prend la balle c’est pour faire la différence sur des percées ou des passes chirurgicales (48e,52e) mais les attaquants ne sont pas décisifs ce soir. Tellement inefficaces que c’est Thiago Silva qui monte sur le coté droit pour une contre-attaque orchestrée par Di Maria (57e).

Notre Argentin s’essouffle un peu, tout comme l’équipe et les joueurs de Monaco se mettent à jouer les contres. Comme une logique, c’est sur l’un d’eux qu’un centre trouve en plein milieu de notre défense Wágner Love, qui ouvre le score pour les Monégasques (64e).

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Di Maria était très fatigué en fin de match

Toujours sur le coup de ce holdup, nos joueurs regardent avec stupeur Mr Gauthier siffler un penalty pour une faute de David Luiz sur Fabinho (66e). Cette faute qui ressemble étrangement à la faute de Raggi sur Cavani (53e) que notre corps arbitral n’avait pas voulu siffler à ce moment. Ici C’est la Ligue 1, ne l’oublions pas.

Di Maria comme sur ce but, laisse maintenant les actions adverses se dérouler sans même mimer un geste défensif. Il a beaucoup couru, beaucoup donné dans ce match et ses passes ne sont plus précises.

Le travail fourni pour son nouveau poste tout au long du match, laisse des traces physiquement et c’est même maintenant
Matuidi, nouvel entré, qui prend les commandes du jeu Parisien. Même l’exécution des corners, sont devenus pénibles pour lui, ses frappes ne vont jamais plus loin que le premier poteau.

C’est pourtant sur l’un d’entre eux qu’il trouve enfin Cavani, pour une tête croisée qui finira sur le gardien. On le voit bien l’Argentin, lui, aura tout donné dans cette partie et sort logiquement remplacé par Augustin (81e).

Ce match nous aura donc présenté la possibilité d’avoir Di Maria en meneur de jeu. Ce fut une réussite. Mais le problème est que lorsqu’il n’est pas sur un côté, le PSG manque de percussion. Il faudrait donc cloner notre Argentin, pour avoir un excellent meneur de jeu et un attaquant percutant.

Espérons que le retour de Verratti soit rapide, pour ne pas voir ce genre d’expérience scientifique avant la Ligue des Champions.

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