Pembélé évoque son rôle de capitaine, son premier entraînement en professionnel et ses objectifs

Timothée Pembélé, défenseur central de 17 ans (qui sait aussi jouer sur les côtés) formé au Paris Saint-Germain et sous contrat professionnel jusqu’en 2021, s’est confié au micro de PSG TV dans la dernière vidéo de la rubrique « En immersion avec les U19″. L’occasion pour le capitaine des U19 d’évoquer sa situation au club, de revenir sur cette saison, de désigner son modèle et d’annoncer ses objectifs.

Pembélé « Cela montre que le coach et le collectif comptent sur moi, ils savent de quoi je suis capable. »

Le fait d’être capitaine ?

Être capitaine en jeune, surtout au PSG, qui est une grosse équipe, ça fait plaisir. Cela montre que le coach et le collectif comptent sur moi, ils savent de quoi je suis capable dans les moments difficiles et les bons moments. Je peux parler aux joueurs qui sont en dessous à certains moments, je peux les féliciter ou leur dire par moments qu’ils n’ont pas été bons. C’est le rôle d’un capitaine.

La Youth League ?

Malheureusement, on a été éliminé en poule. On a perdu des matchs bêtement, sur des situations de jeu qui nous ont été défavorables. On menait à Madrid, le carton rouge nous a déstabilisés et on a pris beaucoup de buts de suite.

La Coupe Gambardella ?

Elle représente énormément. Je parlais avec certains des anciennes générations, ils ont parlé de leur échec. Cette année, je me dis qu’on pouvait le faire, on avait vraiment une équipe formidable. On était bien lancé. Quand on a joué contre Lens, c’était la seule équipe du championnat qui nous avait battue. Cela ne nous a pas déstabilisé. Denis Franchi nous a beaucoup aidé, avec beaucoup d’arrêts. A Reims, le terrain n’était pas très bon mais on a eu la maîtrise. Denis a encore arrêté un penalty, c’était important.

Le 8e de finale contre l’OL, c’était un gros match. Les médias en parlaient beaucoup. On savait de quoi on était capable. On ne pouvait pas faire 6 heures de route et perdre !

Pembélé « Une fois sur le terrain, on oublie avec qui on est et on joue. »

Mon premier en entraînement en professionnel ?

J’étais surpris et super content, j’ai appelé mon père directement. J’ai dit à Adil Aouchiche, qui est avec moi dans la chambre, de me dire quand on ira à l’ensemble et il était content. J’ai découvert que les crampons des joueurs étaient lavés. Les jeunes joueurs étaient tous sur le même banc et en face de nous on voyait Neymar et Mbappé. Navas était à ma gauche. Il y a des champions du monde et des joueurs qui ont gagné des Ligue des champions. C’est un rêve. Une fois sur le terrain, on oublie avec qui on est et on joue. Avant tout c’est du plaisir mais il faut rester concentré.

Mon modèle ?

J’aime bien Kimpembe parce qu’on vient du même environnement. On a grandi à peu près dans les mêmes milieux sociaux. On est nés dans le même hôpital à Beaumont-sur-Oise. Pour moi, c’est un modèle. En plus c’est une personne vraiment très gentille. Il accueille bien les jeunes qui arrivent chez les pros, comme si c’était un petit frère pour lui.

Pembélé « Essayer d’intégrer le groupe professionnel, faire quelques matchs. »

L’arrêt de la saison ?

J’ai été énormément déçu, je pensais qu’on allait faire une pause de 3 semaines puis faire les 3 matchs qui restaient. Mais la Fédération a tout arrêté.

Mes objectifs ?

Essayer d’intégrer le groupe professionnel, faire quelques matchs.

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