Dugarry « Le Guen ne s’est pas gêné…Emery on ne va pas lui tomber dessus »

Hier soir, l’ancien joueur et entraîneur parisien Paul Le Guen était commentateur lors de la défaite du Paris Saint-Germain face à l’AS Monaco. Et il s’est permis quelques jolis tacles à l’entraîneur Unai Emery, tout en défendant parfois grossièrement celui que l’Espagnol a remplacé, Laurent Blanc. Des propos qui n’ont pas plus à Christophe Dugarry, qui a quitté Canal+ cet été pour rejoindre SFR Sport.

« Le Guen ne s’est pas géné. J’ai été assez choqué. Même si moi, j’ai choqué dans le passé… Mes ces propos sont durs! Les entraîneurs sont très « corporate ». Je comprends ce qu’il veut dire. Mais Emery on ne lui a pas donné full credit ! Ancelotti, on ne lui a pas fait de cadeau. Bielsa non plus… Je suis très surpris. Et puis, Emery il arrive après avoir gagné trois Europa League, on ne va pas lui tomber dessus à son arrivée, on verra.

Après, Blanc, j’ai peut-être sous estimé son travail. Il avait bien géré le cas Cavani par exemple. Je pense qu’un grand joueur est intelligent. C’est pour cela que je crois que c’est plus facile à gérer ce genre de groupe.

Attendons avec Emery. Même si le contenu face à Bastia, Metz et Monaco a été très moyen. Je vois des attitudes très négatives, c’est très inquiétant ! », a affirmé l’ancien international français sur RMC.

Qu’il y ait des choses à critiquer sur le match d’hier, c’est une évidence. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut tout remettre en question. Ou que la venue d’Unai Emery est une erreur. On aimerait voir des propos plus mesurés de la part des consultants et « spécialistes » français.

Et voir certains d’entre eux faire leurs commentaires par rapport à leur affection personnelle pour un coach ou non, est vraiment très lassant. Le fait que Blanc a réussi des choses dans la capitale, mais a aussi de grands échecs à son actif. Alors les dirigeants parisiens ont décidé de le remplacer. Et c’est Unai Emery qui a été choisi pour essayer de faire progresser le PSG.

Il est tentant de comparer, de se demander comment aurait été un match avec un autre coach, mais c’est aussi peu utile. Et puis, si Emery garde cette défaite comme l’un de ses plus grands échecs parisiens, il sera facilement pardonné. Alors attendons de faire un bilan. Et peut-être une comparaison sur plusieurs mois, voire une saison. Si vraiment on a envie on a envie de comparer. Au moins ce sera fait un plus justement.

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