Kenza Dali: « 7-0 en portant le maillot du PSG, c’est une faute professionnelle »

Le magazine Surface a rencontré la joueuse du Paris Saint Germain Kenza Dali et lui a posé quelques questions sur son club et la Ligue des Champions. 

« Pour moi, prendre 7-0 en portant le maillot du PSG, c’est une faute professionnelle. Ça n’est pas acceptable et j’ai beau tourner le truc dans ma tête pour nous trouver des « excuses », il n’y en a pas !

Le plan de jeu du coach était bon, parce que je sais qu’on le critique beaucoup, mais à un moment donné, le coach met quelque chose en place et après c’est les acteurs qu’il y a sur le terrain…

Et sans dénigrer qui que ce soit, c’est pas sur des petits matches qu’on voit si tu es là, si tu es une joueuse importante, si le club peut compter sur toi pour l’avenir ou pas. Si tu rends ce que te donne le club.

Et là, pour moi on a sali le club. Vraiment, on a sali l’image du PSG. C’est vraiment une grosse déception, pas sur l’élimination mais sur la prestation, c’est inadmissible. »

Il est bien vrai que cette claque était vraiment un naufrage collectif pour les Parisiennes et le spectacle qu’elles ont présenté ce soir là, n’était vraiment pas au niveau des ambitions du club. On notera le soutient à son entraîneur, qui est très décrié en ce moment.

Alors qu’attendre de ce match retour ce soir dans un Parc des Princes qui sonnera bien vide après la désillusion du match aller.

« Un sursaut d’orgueil déjà ! De la fierté, la fierté de se dire « ok la qualif c’est mort mais au moins de donner au club un match potable », de rendre une copie correcte. C’est le strict minimum de mouiller le maillot, de transpirer. » 

Cela serait en effet le minimum pour des joueuses de ce niveau et pour le mince public présent dans l’enceinte de St Cloud.

Dali évoque ensuite son avenir, qui est encore très incertain à part que ce devrait être en France.

« J’ai des propositions en France et aussi à l’étranger mais je ne partirai pas à l’étranger cette année, ça c’est une de mes certitudes. Après tant que je n’ai pas signé quelque chose, je ne sais pas où je jouerai. Avec Paris, on a bien avancé mais on n’est pas encore d’accord. Peut-être que dans 2 jours, on refait l’interview et j’aurais signé quelque part (rires). »

Pour la joueuse arrivée en juin 2011, serait-ce une page qui se tourne. En tout cas elle aura apporté sa fraîcheur et un brin de caractère à l’effectif Rouge et Bleu. Les dirigeants attendent certainement de savoir qui sera le prochain coach et aussi les joueuses avec lesquelles il souhaite rebâtir la section féminine.

Retrouvez nos articles sur Google News et MSN/Bing News :