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Anciens - Bon anniversaire à l'un des grands sauveurs de 2008, Amara Diané

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Anciens – Amara Diané, pas « un héro », mais très fier de son parcours au PSG

      Aujourd’hui, avec les investisseurs Qataris, l’effectif, la Ligue des Champions, on oublie presque où était le Paris Saint-Germain il y a moins de 10 ans. En 2008, les parisiens se sont battus pour le maintien. Cela semble si loin, mais le héro du jour, en plus de Pauleta, c’était bien Amara Diané. RTBF (Radio Télévision Belge Française), l’a interviewé, et il a parlé de ses souvenirs et de la façon dont il a vécu sa fin au PSG. 

« Moi, un héro? Je ne pense pas, le mot est un peu fort. Je suis dans le cœur des Parisiens. Mais eux aussi sont dans le mien. C’est marrant parce qu’on me parle encore de cette histoire des années après… La chaîne Bein est même venu en personne à Tubize pour me consacrer un reportage.
L’été dernier, j’étais en vacances en Malaisie avec ma femme, des gens m’ont reconnu et m’ont parlé de ça… Ils me remerciaient des années plus tard ! Où que j’aille dans le monde, on me parle du PSG ! C’est une fierté pour moi mais j’essaye de garder la tête froide. »

A la fin de cette saison-là, vous quittez les Parisiens dans l’incompréhension générale après avoir remporté le doublé Coupe de France/Coupe de la Ligue. A l’époque, on a dit que vous partiez parce que votre contrat n’avait pas été revu à la hausse. Avec du recul, vous regrettez ce choix ?

« Non. Le regret, c’est quoi ? Moi, j’ai donné tout ce que j’avais à Paris, j’ai donné mes tripes à l’équipe ! Mon regret c’est que je n’ai pas été considéré à ma juste valeur par les dirigeants et que par amour pour ce club et ses supporters j’aurais voulu y rester. Dans les conditions dans lesquelles j’y étais, il m’était impossible de rester. Moi, je suis heureux comme ça. Mon rêve depuis tout petit, c’était de jouer au PSG… C’est ça ma fierté ! Quitter ce club de cette manière, ça fait partie de la vie. »

   Finalement, A. Diané a joué 89 matchs avec le PSG pour 20 buts. Et les 4 derniers resteront certainement dans l’histoire parisienne, le doublé à Sochaux notamment. En tout cas, même s’il n’a pas été parfait, comme toute l’équipe dans cette période difficile, l’attaquant ivoirien reste un nom marquant du club et il faut ne pas l’oublier.

   C’est peut-être cela qu’il manque aux joueurs aujourd’hui, ainsi qu’à une partie du public au Parc des Princes. Les souvenirs de cette époque difficile, de ce moment dur à surmonter. Paris a été dans la galère, une victoire, quelque soit la manière, se fêtait. Surtout, il fallait tout donner sur le terrain et dans les tribunes pour maintenir le club. Finalement, dans la douleur, le PSG avait atteint son objectif. Certainement qu’en se rappelant un peu de tout cela, en l’ayant inscrit dans l’esprit, certains joueurs retrouveraient un peu de combativité, et le Parc des Princes arrêterait de siffler.

    Les 4-0, les records, les chiffres sont montés à la tête. La beauté de la victoire même a été mise un peu de côté, et la chance de pouvoir jouer les titres, la Ligue des Champions, un peu effacée. Il faut prendre conscience de la chance présente et vivre la chose à fond.

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