Anciens

Christian Pérez défend Cavani, qui fait énormément « d’efforts défensifs »

par
Emjeïs
le 9 mai 2016 à 10:55

Ancien joueur du Paris Saint-Germain (de 1988 à 1992), Christian Pérez est à l’honneur dans le quotidien L’Equipe. L’occasion pour lui de revenir sur la période où il a évolué sous le maillot rouge et bleu, un club qui lui a permis d’être sélectionné en équipe de France :

« Lors de mes premiers mois au PSG, en 1988. Tout me réussissait. On aurait dit que le bon Dieu s’était penché sur moi à ce moment-là. C’était hyper grisant à vivre. Je suis alors devenu international et j’ai même marqué dès la troisième minute de ma première sélection. Mon plus beau but ? C’est un but que j’ai marqué au Parc à cette époque, contre Cannes.

Je fais un grand pont sur le regretté Jean-Luc Sassus et je marque en frappant dans un angle complètement fermé, c’est incompréhensible. À ce moment-là, j’aurais pu marquer en tirant un six mètres! Je ne me posais aucune question. »

En 127 matchs avec le PSG, celui qui a débuté sa carrière comme attaquant et qui est par la suite devenu un milieu de terrain, aura marqué 22 buts. Dans le Paris actuel, il a tenu à prendre la défense d’un joueur qui subit bien souvent les critiques :

« Cavani, d’accord il rate des choses, mais aucun attaquant au monde ne pourrait faire autant d’efforts défensifs sans avoir du déchet offensif. »

Si certains iront dans le sens de Pérez, d’autres lui rétorqueront que si le PSG ne peut pas se passer des efforts défensifs de Cavani pour préserver son but inviolé, c’est que cette équipe a plus de problème qu’on pourrait le penser. Et d’un buteur on attend surtout…des buts. Et depuis son arrivée à Paris en 2013 l’Uruguayen a beaucoup trop alterné entre les périodes d’efficacité et de loupés à répétition.

Cet été, le PSG doit faire des choix très importants, notamment en attaque. La gestion du cas Cavani est une des plus grandes interrogations. Aujourd’hui, il est difficile de dire où jouera le Matador la saison prochaine. Mais il est certain que Paris ne voudra pas se retrouver dans un grand attaquant.

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