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Leonardo n'a que très peu de chances de revenir au PSG, selon le Journal du Dimanche

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Anciens – Leonardo contre attaque la FFF pour demander réparation du préjudice subi

L’affaire Leonardo pourrait bien trouver son épilogue devant le Tribunal administratif de Paris qui a vient d’être saisi par une demande de dédommagement par les avocats de l’ancien directeur sportif du Paris Saint-Germain, à l’encontre de la Fédération Française de Football, sur fond de la suspension infligée par la FFF à Leonardo pour son coup d’épaule à un arbitre de Ligue 1.

C’est l’information relayée ce jeudi par le quotidien L’Equipe, d’après ce que lui ont confié les avocats du champion du monde brésilien, Maîtres Christophe Bertrand et Paul Mauriac.

En effet, selon le quotidien sportif, les avocats de Leonardo ont saisi le Tribunal Administratif par une demande d’indemnisation de l’ancien directeur sportif du PSG, d’environ 8,5 Millions d’euros, en réparation des dommages subis, qui selon ses avocats, consistent en un manque à gagner des revenus (salaire annuel de 3,62 millions net par an pour la période de suspension illégale), un dommage moral qui a affecté sa réputation (l’affaire a écorné sérieusement son image), ainsi qu’un préjudice subi par sa carrière (Leonardo n’a pas pu postuler à la succession de Carlo Ancelotti à son départ à l’été 2013 par exemple).

Pour mieux cadrer cette demande d’indemnisation, un bref rappel des faits s’impose :

La scène était passée en boucle pendant des semaines. Leonardo, directeur sportif du Paris Saint-Germain, assénant un (léger) coup d’épaule à Alexandre Castro, arbitre du match, après le match nul entre son équipe et Valenciennes, le 5 mai 2013, dans les couloirs du Parc des Princes.

Le Brésilien avait d’abord été suspendu neuf mois par la Fédération française de football (FFF) (jusqu’au 30 juin 2014), peine que la FFF voulait étendre à tous les Championnats, comme elle l’avait signifié à la Fifa.

La commission d’appel de la FFF, saisie par l’ancien directeur sportif, a alourdi la sanction à 14 mois de suspension.

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), en tant que conciliateur, s’est déclaré incompétent à la mi-septembre pour jouer son rôle de conciliateur car Leonardo n’était pas licencié auprès de la (FFF).

Finalement, durant le Mercato estival de 2013, Leonardo a quitté le PSG sans trouver un autre poste ailleurs, malgré divers bruits qui l’envoyaient en Italie.

Le juge des référés du tribunal administratif de Paris, saisi par l’ancien champion du monde, a suspendu en octobre 2013 l’exécution de cette sanction de suspension prise par la Fédération française de football à l’encontre de M. Leonardo De Araujo, dans l’attente du jugement sur le fond, et ce pour le motif que M. De Araujo n’étant pas licencié par cette fédération, celle-ci n’avait pas le pouvoir de lui infliger une sanction.

La FFF a attaqué cette décision devant le Conseil d’Etat, lequel a confirmé fin avril 2014 en cassation, la décision du Tribunal Administratif et le jugement est devenu définitif.

Le 17 juin 2014 le Tribunal Administratif a tranché sur le fond pour donner définitivement raison à l’ancien directeur sportif du PSG, en décidant l’annulation de la sanction purement et simplement.

C’est trop tard pour Leonardo, qui n’a visiblement pas tout à fait terminé avec les instances françaises, en attaquant la FFF devant le tribunal administratif de Paris, pour lui réclamer quelque 8,5 millions d’euros pour les différents préjudices subis. A suivre.

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