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Autour du PSG

ASM/PSG Vu depuis le Parc OL : grosse ambiance pour le titre parisien

Samedi soir, le Paris Saint-Germain affrontait l’AS Monaco en finale de Coupe de la Ligue. Une rencontre qui, à la différence des années passées, ne se jouait pas à Paris au Stade de France. Cette fois, la LFP a décidé de « délocaliser » pour augmenter l’attrait de la finale de sa coupe. C’est donc au Parc OL que les Parisiens et Monégasques se sont disputés le premier titre de cette fin de saison 2017-2018. Nous y étions, au cœur de la tribune réservée aux supporters parisiens et nous vous proposons un récit de cette expérience. Une soirée forte.

Arrivée au Stade et animations

Pour ce déplacement à Lyon dans le cadre d’une finale très attendue, il n’était pas question d’arriver en retard. Les organisateurs ayant promis des animations, c’est donc dès 18h30 que nous arrivons au Parc OL (pour un coup d’envoi à 21h). Le plus impressionnant à l’arrivée, c’est l’isolation de ce stade. Quand on est habitué au Parc des Princes, entouré de villes et de transports, c’est étrange de voir cette grande enceinte un peu seule au bout du chemin où se rejoignent parkings et stations pour les tramways et navettes.

Après avoir passé les contrôles habituels de sécurité (moins poussés que prévus, car il n’y pas eu à sortir la carte d’identité), nous arrivons aux animations promises. C’est finalement assez classiques : des jeux de concours pour gagner quelque chose en rapport avec le match, jeu de précision de tir et possibilité d’être pris en photo avec les maillots officiels de la rencontre. Aussi, un mini-concert avec un DJ monté sur une scène. La musique ne plaît pas à tout le monde, mais il y a au moins l’idée du rassemblement et du festif.

Certains s’aventurent aussi aux différents OL Store, mais vous comprendrez que nous n’avions pas envie de faire la queue durant de longues minutes pour entrer dans un magasin où l’équipe ne nous aurait pas intéressé de toute façon. Après un tour de l’enceinte, le temps est venu de rentrer dans les tribunes.

Entrée en tribunes, matchs des jeunes

Le temps de constater que les toilettes sont beaucoup plus petites qu’au Parc des Princes et nous voici en tribune Nord, réservée aux supporters parisiens. Point très appréciable, il y a un peu d’espace pour les jambes, ce qui manque un peu au Parc des Princes. Avouons-le aussi, le stade est assez beau une fois à l’intérieur et la construction semble bien faite pour mettre une belle ambiance (même si le meilleur Parc sera toujours à Paris). Il est toutefois encore un peu tôt pour juger de ce dernier élément.

Les jeunes des deux clubs s’affrontent avant la finale.

Pour le moment, la pelouse est occupée par deux matchs : les U9 d’un côté (celui de la tribune parisienne) et les U10 sur l’autre moitié de terrain (côté monégasque donc) du PSG et de Monaco s’affrontent. Si dans le match des plus âgés il y a une certaine tension et la victoire parisienne 2-0 met du temps à se dessiner, les U9 parisiens ont fait une démonstration. Résultat : 11-1 et un portier monégasque qui semble en avoir assez de ce sport pour le moment. Les buts parisiens sont tous acclamés par les supporters présents, qui ne manquent pas de saluer les joueurs quand ils viennent pour un « tour d’honneur » avec quelques chants.

Places aux grands : Ultras et cérémonie.

De quoi commencer à se mettre bien dans l’ambiance du match que tout le monde attend. Les deux tribunes chantent, en se répondant plus ou moins. Les débuts sont assez égaux, voire par moment dominés par les Monégasques. Ce qui ne mettra pas beaucoup de temps à changer. Avant cela, les joueurs rentrent pour l’échauffement. Pas tous en même temps, ce qui permet à chaque groupe de supporters d’acclamer son équipe et siffler celle de l’adversaire.

Les Ultras se font remarquer à leur arrivée.

Durant l’échauffement, il nous est demandé si « Les Ultras sont arrivés là? ». Ce à quoi nous répondons « Quand ils seront en place, la question n’aura plus besoin d’être posée ». Ils nous ont donné raison. Munis de drapeau, déjà en train de chanter, les membres du Collectif Ultras Paris font une entrée remarquée. Tambours battant, les Parisiens prennent alors clairement l’avantage dans la « bataille » de tribunes. Le temps de peaufiner l’organisation, puis les encouragements et chants ne s’arrêteront quasiment jamais avant le départ du stade.

Après annonce des compositions est venu le temps de la cérémonie. Le Parc OL est alors plongé dans l’obscurité pour un
« show » basé sur des jeux de lumières, avec notamment une application téléphone qui permettait d’afficher les couleurs du clubs (pas vraiment un grand succès). Quelques feux d’artifices donnent un peu d’entrain à un spectacle qui « ne casse pas 3 pattes à un canard », comme nous avons pu l’entendre. Cela se conclut avec Tony Estanguet qui amène le trophée de la Coupe de la Ligue sur le terrain avant que ce dernier ne soit mis en valeur grâce à de puissants rayons de lumière.

Paris prend vite le dessus, Trapp célèbre avec les supporters.

Place, enfin, à l’entrée des joueurs et au match entre les deux premiers du championnat de France. Peut-être que c’est grâce à la belle ambiance mise par les supporters parisiens, le PSG commence beaucoup mieux la rencontre que Monaco. L’équipe de la capitale a un cran de plus dans l’intensité et la qualité. C’est assez logiquement que Paris ouvre le score, même si l’action est entachée d’un hors-jeu (difficilement visible depuis notre tribune, située à l’autre bout du terrain). De quoi faire encore monter l’ambiance côté parisien.

Ensuite, étrangement, la tension semble tomber. Les joueurs sont peut-être trop rassurés par cette ouverture du score ou pense avoir déjà gagné. En tout cas, les Monégasques profitent de cette période de flottement pour mettre la pression et attaquer. Cela finit par payer avec un très beau but de Thomas Lemar.

Trapp s’est tourné vers la tribune pour célébrer le but.

Au moins, les Parisiens ont parfaitement réagi. Les supporters n’ont pas hésité avant de chanter le fameux « Allez Paris, Allez Paris, où tu es nous nommes là, tu ne seras jamais seul, car nous deux c’est pour la vie. ». De quoi avoir quelques frissons. Les joueurs se remettent eux à fond dans la rencontre et reprennent le dessus petit à petit. Ce qui aboutit juste avant la mi-temps au but de Di Maria. La tribune exulte et Kevin Trapp, qui s’est tourné vers les supporters pour célébrer, avec elle. Vient alors la mi-temps sous les chants parisiens. La pause de 15 minutes qui sert aussi d’un peu de repos après ces 45 premières minutes passées debout.

2e mi-temps : la folie sur les buts de Cavani, Verratti a son chant

Cavani vient fêter son premier but.

Après une mi-temps plutôt calme, les chants reprennent très vite avec force lorsque les joueurs reviennent sur la pelouse. Bien sûr, c’est toujours en étant débout. Même si on a noté quelques moments un peu plus calmes. Puis toute la tribune s’emballe après le superbe centre de Verratti pour une reprise de volée parfaitement maîtrisée par Cavani. Lequel vient célébrer son but avec les supporters. Un 1-3 qui fait du bien et pousse tout le monde à chanter à plein poumons. Il est même temps pour la fameuse danse dos au jeu. Un grand moment festif pendant lequel nous pouvions tout de même suivre le match grâce à l’écran du stade.

Doublé inscrit, Cavani revient voir les supporters.

C’est alors globalement la fête jusqu’à la fin du match et encore plus avec le doublé de Cavani, qui vient encore au plus près des supporters. L’Uruguayen montre l’écusson du club et affiche le maillot fièrement. Un moment forcément apprécié qui laisse penser qu’il est bien au club et y restera.

Après un moment d’euphorie, la tribune sera un petit peu plus calme pour la fin de match. Certainement parce que la tension est tombée avec cette victoire quasi-sûre et que tout le monde attend le coup de sifflet final pour soulever le titre.

On note tout de même la sortie de Marco Verratti accompagnée de son chant « Italien et Parisien, le talent d’un magicien…Marco Verratti ! » qui a duré pendant au moins 1 minute.

Paris fête son titre.

Enfin, après des minutes d’attente, l’arbitre siffle le coup de sifflet final. La tribune parisienne laisse éclater sa joie, un cri suivi de chants. Les joueurs, après avoir déjà un fêter la victoire sur le terrain et serré la main des adversaires, viennent voir les supporters. Thiago Silva en tête, ils viennent applaudir des supporters qui se sont faits entendre durant tout le match et commencent à célébrer avec ceux. On voit plusieurs joueurs, dont le capitaine parisien, danser au rythme du chant.

Ensuite, l’équipe doit monter aller chercher son trophée, que soulève le Monstro. Le tout avec une nouvelle exclamation des supporters parisiens et avec les habituels confettis dorés. Sans oublier la chanson de Queen « We are The Champions »Un titre classique, pour ce genre de cérémonie, mais pas encore lassant.

L’équipe de la capitale va ensuite à la traditionelle photo avec le trophée, les supporters dans leur dos. Bien sûr, ils n’oublient de venir encore saluer la tribune parisienne, même si l’attroupement des journalistes complique les choses. Cela n’empêche pas les supporters de chanter encore et communier avec les joueurs.

Il est temps ensuite de rentrer avec une plutôt bonne organisation à la sortie du Parc OL, mais surtout avec moins de voix qu’en arrivant.

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