Battles croit en Galtier au PSG et demande qu’on lui laisse du temps

Le nouvel entraîneur de l’AS Saint-Etienne, Laurent Battles, a été invité à réagir dans L’Équipe sur l’arrivée de Christophe Galtier, qu’il connait bien de son passage de joueur à St-Etienne, au Paris Saint-Germain. Il reconnait que le club parisien est au-dessus des clubs que Galtier a entraînés dans sa carrière, mais croit en lui et en sa capacité à relever le défi. Il demande d’attendre de voir son travail avant de juger.

Battles « Christophe est quelqu’un d’assez réfléchi »

« Il est vrai que ce sera très différent de ce qu’il a connu à Saint-Etienne, Lille et Nice, où il a construit des équipes, mis des groupes en place. Là, même si avec Luis Campos, il pourra mettre un peu sa patte sur le recrutement, il devra surtout s’adapter à l’effectif en place et il change de standing. Mais Christophe est quelqu’un d’assez réfléchi et s’il a accepté ce poste, c’est qu’il sait aussi exactement où il met les pieds.

Battles « Il faut le laisser travailler et vous le jugerez ensuite… »

Sur le plan tactique, à Saint-Etienne, on travaillait beaucoup en 4-3-3 et il a su évoluer avec succès vers le 4-4-2 à Lille. Avec un effectif comme celui du PSG, où il y a autant d’internationaux, ce n’est jamais facile de faire jouer tout le monde. Et dans le jeu, avec une équipe qui aura forcément beaucoup plus le ballon, surtout en Ligue 1, ce sera à lui de s’adapter. Mais je pense qu’il a la capacité à le faire, aussi bien dans la gestion des hommes que pour le style de jeu. Il faut le laisser travailler et vous le jugerez ensuite… »

Évidemment, il faut attendre avant de critiquer, c’est la base. Il peut y avoir des à priori ou des doutes, mais ses passages à St-Etienne, Lille ou Nice ne donnent que des indications partielles sur ce que Galtier est capable de faire. Il aura à sa disposition à Paris un effectif beaucoup plus qualitatif et arrive aussi dans un club qui ne désire que gagner.

Cela colle avec le nouvel entraîneur, réputé pour sa haine de la défaite (et des matchs nuls). Il aura à cœur de montrer ce dont il est capable. En acceptant de venir à Paris, il accepte le grand défi, mais cela montre aussi qu’il est prêt à franchir ce palier. À lui de faire taire tous ses détracteurs, mais en attendant, laissons le travailler et nous montrer ce dont il est capable.

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