Benarbia « Des interrogations sur le PSG, on va en avoir longtemps »

Cinq jours après un décevant match nul (plus dans le résultat que le jeu) face à l’Olympique de Marseille, le Paris Saint Germain a renoué avec la victoire en s’imposant à Lille en ouverture de la 11e journée de Ligue 1. La décision est venue d’Edinson Cavani qui marque à la 65e minute d’un tir puissant du pied gauche. 

Le club de la capitale avait la pression avant cette rencontre. Après le nul poussif contre l’OM au Parc des Princes, la victoire contre les Dogues apparaissait indispensable pour éviter un possible début de « crise ». Il s’agissait là du premier objectif. Le second imposé aux joueurs d’Unai Emery était de séduire dans le jeu. Il n’a été rempli qu’à moitié. Certes, Paris a été plus conquérant dans le jeu, mais sur le plan offensif l’ensemble est trop imprécis.

Ancien joueur du PSG et désormais consultant sur RMC, Ali Benarbia confie ses inquiétudes sur l’équipe francilienne.

« Il y a toujours autant de questions. Je n’ai pas vu beaucoup de jeu. Habituellement Lille met plus de pression sur l’adversaire. Il y a beaucoup de tâtonnements. J’ai vu des joueurs qui s’engueulent entre eux, Rabiot, Matuidi, Cavani… ce que je n’avais pas vu depuis quatre ans. Il n’y a plus de lien, plus de leader. Des interrogations, on va en avoir longtemps. »

Benarbia regrette fortement le départ de l’attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic. Leader incarné, il occupait simultanément deux postes sur le terrain: meneur de jeu lorsqu’il dézonait et attaquant de pointe. Désormais parti pour Manchester United, le PSG n’a pas su compenser un tel manque sportif.

« Zlatan la saison dernière, il jouait pour deux. Meneur de jeu et pointe. Et il apportait aussi ce liant. Ce n’était pas Thiago Silva. »

L’ancien international algérien dresse un tableau bien sombre du PSG, une équipe où s’accumule les problèmes et pour lesquels le technicien basque n’a pas de solution immédiate. Gageons que le consultant de RMC tienne un discours plus optimiste, après le match face à Bâle en Ligue des Champions. Mais il faudra visiblement beaucoup pour convaincre un esprit qui apparaît ancré dans le négatif. Hier, on pourrait souligner le fait que tous les joueurs ont parlé pour régler les choses, faire mieux. Et ils ont montré de l’envie. Mais Benarbia préfère voit des engueulades et des problèmes, oubliant les nombreuses occasions parisiennes alors que le gardien parisien n’a presque rien eu à faire.

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