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Nantes/PSG - Beye pointe du doigt le relâchement de Kimpembe

Autour du PSG

Beye étrille Verratti et l’institution PSG « on est toujours dans la complaisance »

Habib Beye, consultant, est revenu, dans le Canal Football Club, sur la défaite du Paris Saint-Germain en 8e de finale retour de la Ligue des Champions, 3-1, qui élimine les parisiens. Il distribue les mauvais points à commencer par Marco Verratti, milieu de 29 ans, à qui il reproche de ne pas savoir jouer quand l’intensité augmente lors d’un match. Il s’en prend ensuite à l’institution, coupable selon lui de ne pas mettre ses entraîneurs et joueurs dans les bonnes conditions.

Beye « Dès que l’intensité s’élève et que le combat monte d’un cran alors il n’existe plus »

« Regardez Marco Verratti, il a été bon en première période, mais dès que l’intensité s’élève et que le combat monte d’un cran alors il n’existe plus. Il est coupable sur le troisième but. Partir sur une relance comme celle qu’il a faite après le deuxième but adverse, après ce que vous venez de vivre et la furia du Real, je trouve ça incohérent. »

Il faut toujours trouver des coupables. Les médias s’ennuieraient sinon. Beye, qui est plutôt juste par ailleurs d’habitude, va au front contre Marco Verratti. Il lui reproche de disparaître quand l’intensité augmente. Mais il faut arrêter de désigner des coupables. Le PSG a sombré, tous les joueurs ont sombré. Les consultants et autres journalistes aiment rappeler que le PSG ne peut pas attaquer à trois joueurs seulement, ou défendre à sept. C’est un problème d’équilibre. Pourquoi revenir sur ce constat qu’ils font toujours pour finalement aller chercher les failles individuelles sans expliquer la raison ?

Le PSG a plutôt défendu à 11 en première mi-temps. On a vu les milieux aidés par les attaquants et le bloc plus compact a bien aidé pour dominer Madrid. Dès lors qu’en seconde mi-temps, les attaquants n’ont plus défendu et que les milieux n’ont plus attaqué, il y a eu une prise de pouvoir de Madrid qui a bien profité des largesses pour mettre le doute aux Parisiens. Verratti n’est pas exempt de reproche, mais il ne sert à rien de cibler untel ou untel. On ne perd pas de la sorte par la faute d’un joueur, c’est un groupe qui s’est effondré, une institution comme Beye l’évoque après.

Beye « C’est l’institution qui vacille lors de ce genre d’événements »

« A chaque fois, on dit qu’il faut changer l’entraineur ou changer les joueurs. Mais c’est l’institution qui vacille lors de ce genre d’événements. Il y a des constats à tirer. Ce n’est pas normal aussi que Kylian Mbappé quitte le club libre. Le club est complaisant avec ses stars. Et les joueurs ne savent pas vivre dans la frustration. On est toujours dans la complaisance et c’est pour ça qu’on n’arrive pas à rebondir. »

Les entraîneurs du PSG ne sont pas obligés, d’accepter la politique parisienne. Mais il faut croire que prendre les premiers chèques les empêche de remettre en question ce qui ne va pas selon eux. Puis arrive le moment où tout devient trop compliqué et il y a cassure, fin de contrat ou départ avec un apport financier conséquent. Il faut aussi arrêter de toujours défendre les coachs parisiens. Ils doivent aussi montrer plus de caractère et ne pas hésiter à claquer la porte si l’institution vient leur mettre des bâtons dans les roues.

Qui a empêché Mauricio Pochettino de faire comme il l’entendait ? Les joueurs ? La direction ? Il aurait pu se dire qu’il était temps qu’il mette ses vrais choix sur le terrain pour gagner et que cela lui donne raison. Mais non, il subit et ne dit rien. Comme tous les autres avant lui, il parlera dès qu’il sera loin de la capitale. Mais n’oublions pas qu’ils ont leur part de responsabilité dans le fait d’accepter des choses qui les mettent en difficulté. L’argent aide bien à cela. 

La direction doit s’inspirer des autres clubs pour remettre le PSG au-dessus de tout et il ne faut pas dédouaner les joueurs qui lorsqu’ils sont sur le terrain ne font pas ce qu’il faut. Il n’y a pas eu de coups de gueule publics contre les joueurs cette saison alors que nous avons vécu des mois d’ennui terrible. Les joueurs ne courent pas, ne font pas d’appel, pas de pressing, mais personne ne dit rien. Le fait aussi d’aller toujours chercher des excuses après les grosses défaites n’est pas une bonne chose. La direction se trompe de combat et devrait mettre plus de cadres dans le club afin que les choses puissent avancer. 

Là, on se retrouve comme toujours, avec l’entraîneur comme bouc émissaire, il est aussi en partie responsable, mais ce n’est pas le seul évidemment. La direction doit s’inspirer des autres clubs pour remettre le PSG au-dessus de tout et il ne faut pas dédouaner les joueurs qui lorsqu’ils sont sur le terrain ne font pas ce qu’il faut. Il n’y a pas de courses, pas d’envie de se dépouiller. Les joueurs sont responsables de ce qu’il se passe sur le terrain.

 

 

 

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