Bitton : Lucas « a le syndrome de la titularisation », Lavezzi « un fumiste »

Sur France Bleu, Stéphane Bitton s’est exprimé à propos l’effectif supposé pléthorique du Paris Saint-Germain et en a profité pour adresser deux tacles que Daniel Riolo ou Pierre Ménès Ménès ne renieraient pas.

Voici les propos tenus par le journaliste : »La doublette Lavezzi-Lucas m’énerve. Je je ne les trouve pas bons. Lucas a le syndrome de la titularisation, il ne met pas un pied devant l’autre quand il est dans le onze. Lavezzi est un fumiste qui montre de moins en moins son talent. »

Revenons tout d’abord sur Lucas, il faut se souvenir que lors d’une interview pour RMC dans Luis Attaque  le joueur déclarait à propos de son statut de remplaçant « ça ne serait pas correct d’être content sur le banc. (…) C’est très difficile de rester sur le banc et de ne pas pouvoir faire ce que tu aimes ».

Les faits sont pourtant têtus, sur les 4 buts marqués par le brésilien en championnat, seul le but marqué contre le LOSC (1ère journée victoire 0-1) l’a été lorsqu’il était titulaire. Cela fait maintenant longtemps qu’on attend que Lucas prenne son envol, la saison dernière avant qu’il se blesse l’espoir était permis, il  inscrivait 6 buts lors de la phase aller. Mais de retour de blessures le joueur redevient cet ascenseur émotionnel humain que l’on a l’habitude d’observer, capable de susciter des « ho » d’admiration et dans la foulée des « haa » de dépit.

Concernant Ezequiel Lavezzi, la situation est quelque peu différente, le joueur ne s’exprime pas dans les médias, ne s’exprime pas sur les réseaux sociaux et s’exprime sur le banc par des sourires. Petit à petit Pocho est devenu un joueur lambda, celui que Laurent Blanc aimait utiliser lors des grosses affiches de Ligue des Champions notamment n’entre plus du tout dans les plans du PSG. Le joueur le sait forcément mais il semble s’en accommoder.

De là à le qualifier de « fumiste » il y a un pas que nous ne franchirons pas. Cependant à le voir courir sur la pelouse du Parc des Princes mercredi soir contre une équipe de Saint-Etienne qui n’aurait impressionné ni Coridon ni Bourillon à leur époque, on reste dubitatif. Pocho est clairement en fin de cycle au PSG.

Alors à la lecture des performances respectives de ces deux joueurs le doute est permis quant à la qualité supposée du banc. Pourtant il n’est pas si compliqué de constater que le banc parisien est loin d’être aussi riche qualitativement que de nombreux observateurs veulent bien nous faire croire.

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