Restez connectés avec nous
Pour Jonathan MacHardy l'attitude de Tuchel «c’est de la provocation envers Leonardo»

Autour du PSG

Brest/PSG – MacHardy, dans une analyse sans relief, dénonce la « bouillie » des Parisiens dans le jeu

Jonathan MacHardy, journaliste, s’est montré très vindicatif, dans l’After Foot, sur la prestation du Paris Saint-Germain contre Brest jouée vendredi soir et remportée 2-4 par les Parisiens en ouverture de la 3e journée de Ligue 1. Il assure avoir apprécié l’idée du 4-4-2 en losange tenté par le coach du PSG Mauricio Pochettino, mais regrette la manière, qu’il qualifie de bouillie, sans donner beaucoup plus d’arguments. Il souligne aussi que l’entraîneur du PSG « n’a rien à faire sur le banc » du club de la capitale.

MacHardy « Quand j’ai vu cette organisation, je me suis dit : avec les absents, ça pourrait être très cohérent et sexy« 

« Quand j’ai vu cette organisation, qui était grosso merdo un losange, je me suis dis : ‘J’ai envie de voir ça, car avec les absents, ça pourrait être très cohérent et sexy’. En losange, avec Neymar en 10 derrière Mbappé et Messi, avec Verratti – Wijnaldum au milieu, et Paredes devant la défense, ça ressemblerait à une très belle équipe sur le papier.

Mais ce qui m’inquiète, même si l’idée de base est bonne, c’est que dans le jeu, ça a encore été de la bouillie immangeable à Brest… Le plan de jeu est illisible au PSG. Je persiste à penser que Pochettino n’a rien à faire sur le banc du PSG ! Messi, Neymar ? Ce seront juste les arbres qui vont cacher la forêt… »

C’est devenu la norme dans certaines émissions de football, de donner son avis sans apporter d’explication. Ça y va questions analyses plates et infondées, rendant tout le discours inintéressant et surtout très injuste. C’est le cas, très souvent, avec Jonathan MacHardy. On dirait qu’il écrit ses speechs avant la saison pour être sûr de pouvoir les placer tout au long de l’année. Quoiqu’il se passe, il ne change pas et n’apporte rien au débat. Son intervention à charge contre le jeu du PSG aurait pu être exploitable, avec des arguments, son point de vue aurait pu prendre du relief et offrir des données pertinentes à l’auditeur.

 Mais il préfère rester dans sa « bouillie » journalistique pour baver sur le club de la capitale. Il est difficile de le prendre au sérieux, voire de le comprendre tant le fond manque. L’équipe du PSG a respecté le schéma demandé par Mauricio Pochettino, l’apport des latéraux, un des points fort de ce système, a été satisfaisant, en témoigne le bon match d’Achraf Hakimi (latéral droit de 22 ans).

Bien sûr, la tactique en losange est coûteuse en énergie, les deux attaquants défendent moins et des espaces se créent notamment lors des contre-attaques. Le PSG a souffert physiquement, comme souvent depuis le début de la saison (ce qui parait logique, les joueurs étant encore en phase de préparation). On a pu voir des Parisiens en difficulté lors des attaques rapides brestoises, et les inspirations géniales de Romain Faivre les ont brillamment rappelés à l’ordre. Une réussite maximale : deux buts encaissés sur, rappelons-le, trois tirs cadrés. Il aurait été de bon ton d’avoir un décryptage décent de la part d’un soit-disant expert qui, journée après journée, montre sa mauvaise foi sur une antenne à forte audience. 

Car, clairement, le PSG n’a pas été exceptionnel, on en attend tous mieux, mais on est loin de la médiocrité décrite par MacHardy. Poussant les limites de l’arrogance, il se permet également de tacler le coach parisien, déclarant qu’il n’a rien à faire sur le banc du PSG. Tirer des conclusions après trois journées de Ligue 1 semble un peu hâtif, mais pourquoi s’embêter avec de la mesure et de la réflexion ?

Publicités

Derniers articles

Publicité

Articles les plus populaires

Autres articles présents dans Autour du PSG