Diaby assure être sorti de sa « zone de confort » en quittant Paris, mais reste « ambitieux »

Moussa Diaby, ancien titi du Paris Saint-Germain, aujourd’hui ailier au Bayer Leverkusen, à accordé un entretien à L‘Équipe, dans lequel il revient sur ses ambitions et son départ de son club formateur. Il réfute l’idée que c’est un manque d’ambition et évoque la chance laissée au jeune en Bundesliga.

Diaby « Mon objectif, c’est de jouer la Ligue des champions tous les ans »

« Cela ne m’empêche pas d’être ambitieux. Mon objectif, c’est de jouer la Ligue des champions tous les ans. Ce n’est pas acquis à Leverkusen mais on doit viser cela. Les matches à pression, ça me donne une motivation en plus pour montrer de quoi je suis capable et, ensuite, voir plus grand. Mais si je dois gagner des titres, ce serait une belle récompense. Je suis sorti de ma zone de confort en quittant Paris.

Mais c’était une façon de prendre des responsabilités, d’assumer. Je me suis vite senti important dans le projet du club. La Bundesliga laisse beaucoup sa chance à la jeunesse, on veut inscrire les joueurs dans la durée, on les laisse s’exprimer. En Allemagne, on trouve ce qu’on est venu chercher : du temps de jeu, de la confiance.“

Cela fait toujours mal de voir un titi quitter le club de la capitale. D’autant que Diaby était beaucoup utilisé du côté de son club formateur. En 2018/2019, il se signale par 34 apparitions avec les professionnels pour 4 buts. On se souvient de très bons matchs de sa part, mais l’aventure parisienne va vite prendre fin. Il a souvent été dit que bien qu’il soit intéressant, il n’aura jamais le niveau pour jouer dans ce PSG-là. Et c’est peut-être un problème dans le futur pour le PSG. Il ne laisse pas beaucoup de temps aux jeunes. Ils partent sans prêt même si la tendance s’est atténuée avec le retour de Leonardo aux affaires. 

On comprend le choix de Diaby, car malgré toute sa bonne volonté, ses concurrents directs au PSG sont au-dessus de lui, tant par le talent que dans la « hiérarchie ». Quitter le PSG n’est jamais simple pour un enfant de Paris, mais il s’est dit prêt à prendre son envol, et d’ailleurs, il réussit bien du côté du Bayer. Il a peut-être trouvé un club à sa mesure. On lui le souhaite.

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