Domenech défend le PSG, critiqué en permanence, « c’est la France contre Paris »

Ces dernières années, le Paris Saint-Germain a été le centre de très nombreuses critiques, tant de la presse spécialisée française que des supporters. Bénéficiant de moyens financiers considérables par rapport à ses autres concurrents en Ligue 1, le club de la capitale fait l’objet d’un bashing permanent, exacerbé lors de ses échecs européens. Le directeur sportif Leonardo s’en est d’ailleurs plaint il y a peu. Dans L’Équipe du Soir, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France Raymond Domenech a pris fait et cause pour le PSG, qui est victime de critiques injustifiées. Critiques que n’avaient pas manqué de dénoncer à plusieurs reprises le directeur sportif parisien Leonardo.

Domenech « On leur en veut parce qu’ils ont les moyens, parce qu’il y a le Qatar. »

« On est trop sévère avec le PSG. C’est presque du dépit amoureux. On voudrait qu’ils gagnent tout. On leur en veut parce qu’ils ont les moyens, parce qu’il y a le Qatar qui est arrivé. Donc ils n’ont pas le droit de commettre une erreur. Si on compare avec les autres grands clubs européens, ils ont eu aussi des trous d’air pendant des années. Il n’y a pas ce bashing permanent.

Nous, c’est la France contre Paris quelque part aussi. Tout ce qui est parisien est forcément critiquable… En France, il n’y a que Paris qui est tout seul et qui se fait critiquer en permanence parce qu’ils ont des moyens supérieurs aux autres ! »

Dans une Ligue 1 dont le niveau sportif laisse encore désirer, le PSG a été un élément essentiel ces dernières années pour le classement UEFA de la France et la progression du championnat. Notamment avec des droits TV qui augmentent considérablement pour la période 2020-2024. C’est aussi un élément pour intéresser les joueurs et entraîneurs étrangers.

Ce serait appréciable d’avoir un traitement qui soit un peu plus positif. Sans avoir des encouragements quotidiens, on peut penser que les médias pourraient éviter de critiquer chaque petit élément et de dramatiser le moindre raté. Mais on ne peut pas s’attendre à un tel changement, malheureusement, comme l’explique Domenech.