Autour du PSG

Dominique Séverac « Beaucoup de choses avaient été promises…On n’a rien vu »

par
Mao HASHIMOTO
le 1 mai 2017 à 21:10

Hier soir, le Paris Saint-Germain se déplaçait à Nice dans le cadre de la 35e jounée de Ligue 1. L’occasion pour le 2e de mettre le 3e à distance et rester proche de l’AS Monaco dans la course au titre. Seulement, les Parisiens ont déçu et ont été battus 3-1 par les Niçois. Dominique Séverac, journaliste du Parisien, a évoqué cet échec de la capitale et tout la déception qui en découle.

« Dans un élan de générosité qui ne lui ressemble pas, le PSG a quasiment offert le titre à Monaco. Il y a eu 3-1 à Nice mais ça rappelle le 6-1 à Barcelone. Mentalement, le PSG a disparu. On a vu une équipe en toc encore une fois, une fois de trop. Avec un Unai Emery perdu.

Beaucoup de choses avaient été promises, la grinta, l’agressivité, le pressing haut… On n’a rien vu. Reste à éviter une infamie, la 3e place. »

Cette lourde est un coup dur pour le PSG. On a vu des moments un peu compliqués, des méformes…mais Paris n’avait pas le droit de louper ce match. Le choc était très attendu et les Parisiens pouvaient quasiment assurer la qualification en Ligue des Champions en plus de garder espoir pour le titre. C’est dans ce genre de match que l’on voit normalement les grandes équipes.

Une telle défaite doit amener une vraie réflexion sur l’équipe.

Mais plutôt que d’être grand, le PSG a plutôt disparu. Une belle entame de match, puis la qualité de jeu est tombée, l’intelligence, la maîtrise…Une perte de contrôle inquiétante. On attend beaucoup plus d’un club qui se dit candidat pour tous les titres, dont la Ligue des Champions.

La venue du coach Unai Emery était supposée être une solution face aux problèmes de mentalité que l’on pouvait voir les saisons passées. Mais il est clair que ce soucis n’est pas réglé. L’entraîneur est forcément en partie responsable, mais il faut aussi se poser des questions sur l’effectif. Il est certainement temps d’oser tourner la page de certains joueurs, notamment de ceux considérés comme des « cadres ».

Publicités