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Autour du PSG

Edito – Hakimi/Nuno Mendes : un début de saison en stats

Depuis le début de la saison, le Paris Saint-Germain joue en 343, un système qui permet aux latéraux d’être haut sur le terrain, mais aussi qui leur donne une grande force offensive. Ici, il s’agit de regarder ce que font les deux titulaires, Achraf Hakimi, 23 ans, à droite, et Nuno Mendes, 20 ans, à gauche. On retrouve alors toute une série de statistiques qui permet de voir un peu leur influence.

Carte de chaleur Ligue 1 et Ligue des Champions

On note très vite que Nuno Mendes prend encore plus son couloir, que ce soit défensivement et offensivement. En attaque, il s’approche plus de la surface de réparation. En Ligue des Champions, Nuno Mendes a joué plus de minutes, ce qui explique que sa zone d’influence soit plus marquée. Mais quoi qu’il en soit, le Portugais joue très haut.

Des statistiques comparatives

Ce n’est pas rien, un peu moins de 200 minutes de différences entre les deux. Nuno Mendes donne satisfaction, Hakimi aussi, mais il semble que le jeu du PSG qui penche à gauche semble profiter plus au Portugais qui entre moins en concurrence depuis le début de la saison.

Les deux ont apporté leur pierre à l’édifice cette saison. Mendes a mis son premier but, Hakimi se montre remuant quand ses partenaires daignent lui donner un ballon. Notons toutefois que Mendes est encore plus dans la percussion que son coéquipier à droite qui fait plus d’appels (mais il est rarement servi)

Là, Hakimi est un peu en dessous de son coéquipier, mais seulement parce que dans toutes ses tentatives, Nuno Mendes a manqué le cadre une seule fois. Pour le reste, l’influence est presque la même, 1 tir de plus pour Hakimi. Mais on peut attendre plus 5 et 6 tirs en approximativement 1000 minutes de jeu pour l’un et quasiment 800 pour l’autre, cela laisse penser que le PSG peut faire mieux.

Dans cette statistique, on se rend compte que Nuno Mendes et Hakimi sont très proches quand il s’agit de passes vers l’avant dans le camp adverse de plus de 10 m. Mais aussi des passes dans la surface de réparation. Cela est dû à leur qualité offensive, mais surtout un positionnement haut sur le terrain permis par le système. Ils sont là aussi pour épauler les joueurs offensifs. La grosse différence entre les deux, ce sont les passes dans le dernier tiers adverses qui font avancer la balle. À ce jeu, Nuno Mendes est largement au-dessus. Il particile plus à la construction et offre davantage de solutions pour des combinaisons et des unes deux. Il est donc un peu plus créatif, plus bas que son compère de droite.

Pour les actions menant à un tir puis les actions menant à un but, là encore difficile de vraiment les départager. Les deux se tiennent dans des statistiques quasi similaires.

Au niveau des pressings réussis, Hakimi est devant d’une courte tête. Moins brouillon que son jeune coéquipier, il est davantage synchronisé avec le jeu. Mendes est un peu plus brouillon bien que terriblement efficace lui aussi.

On le sent sur le terrain, Nuno Mendes déborde d’énergie. Il est très utile aussi pour récupérer des ballons. Hakimi est un peu en deçà, ce qui colle aussi avec le fait que tout le bloc se retrouve souvent un peu plus à gauche. Hakimi étant plus généralement seul sur son côté droit. La différence est infime, c’est donc juste une tendance que le Portugais doit confirmer. Pour Hakimi, il semble que le jeu pourrait davantage se tourner vers lui. Galtier a du travail dans ce domaine.

L’activité de Nuno Mendes est flagrante sur ce graphique. Il ne s’arrête jamais, il a des idées fortes et met beaucoup d’énergie dans ce qu’il fait. C’est la grosse différence avec le jeu proposé par Hakimi. Le Marocain parait être plus un coursier qui fait des appels de balles incessants, que malheureusement, nous n’avons pas pu mettre en chiffre. Mais il semble certain que Hakimi est celui qui fait le plus d’appels. Il est plus à l’aise dans son jeu sans ballon. Le Portugais aime bien se frotter aux autres et avoir le ballon pour lancer des actions. Mendes est un provocateur aussi bien quand il défend que lorsqu’il attaque. Il n’hésite pas dribbler et concède beaucoup de fautes. Mais il en fait lui-même beaucoup. Hakimi est dans des proportions bien moindres dans les deux domaines. Il apparait moins combatif dans ses duels.

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