Emery se plaint de l’arbitrage de la remontada et d’un « joueur important qui se cachait derrière le résultat »

Unai Emery, notamment ancien entraîneur du Paris Saint-Germain (2016-2018) qui est libre depuis son départ d’Arsenal (2018 à novembre 2019), s’est confié dans une conversation avec Diego Martinez, coach de Grenade, relayée par la presse espagnole. L’occasion de revenir (encore) sur la remontada subie face au FC Barcelone en mars 2017 en 8e de finale de la Ligue des Champions (4-0 à l’aller, défaite 6-1 au retour).

« Il y a beaucoup de détails dans ce match qui peuvent être examinés. Mais si je commence par la fin, je changerais l’arbitre et c’est tout. J’ai regardé une rediffusion du match l’autre jour alors que je zappais sur les chaînes. Je l’ai regardé de la 50e à la 82e minute. Nous étions menés 3-0, nous avons marqué pour le 3-1 et nous avons eu un face à face avec une occasion de 3-2; un penalty clair sur Di Maria qui n’a pas été donné; et à la 82e minute, Di Maria a commis une faute sur Neymar pour un but.

Emery « Ce sont des détails, des circonstances qui vous échappent dans un match. »

C’est alors que j’ai arrêté de regarder. Dans cette partie du match, j’ai vu qu’un de nos joueurs importants, qui avait eu des problèmes de blessures pendant la saison, se cachait derrière le résultat. Peut-être que je le remplacerais maintenant. Ce sont des détails, des circonstances qui vous échappent dans un match. Il y a d’autres circonstances clés: les joueurs de Barcelone, en particulier Suarez, tombaient continuellement dans la surface, faisant pression sur l’arbitre jusqu’à ce qu’il tombe dans leur piège. »

On ne pourra jamais enlever l’idée que l’arbitre Daniel Aytekin a joué un énorme rôle dans cette soirée. Même si on ne peut pas oublier que le PSG a raté son match et que le Barça était en réussite, les décisions arbitrales ont poussé pour une qualification du club catalan avec des erreurs qui sont inacceptables au plus haut niveau. L’exemple pris par Emery est d’ailleurs très représentatif de l’influence de l’arbitrage sur le résultat et donc la saison du PSG.

Maintenant, le coach parisien fait bien aussi de reconnaître que lui n’a pas forcément fait les bons choix. On peut se demander de quel joueur il parle et il n’y aura pas une certitude s’il ne donne pas un nom. Même s’il a déjà critiqué Thiago Silva (défenseur central et capitaine de 35 ans) il y a peu. Au moins, il avoue qu’il aurait pu faire mieux. Même si l’arbitrage est sans doute l’aspect le plus décisif de cette rencontre.

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