Adversaires

Gourvennec souligne ce qu’Unai Emery a apporté au jeu du PSG

par
Quentin Nougué
le 19 février 2017 à 13:00

Défait à trois reprises cette saison par le Paris Saint-Germain, dont deux au Matmut Atlantique, Bordeaux aura cumulativement encaissé 9 bus face au club de la capitale. L’entraîneur de l’équipe girondine, Jocelyn Gourvennec, a tenu à rendre hommage au pragmatisme d’Unai Emery sur le plan tactique.

L’éclatante victoire face au FC Barcelone en Ligue des Champions change désormais tout pour Unai Emery, notamment vis-à-vis du football français qui le battait à froid. Très critique à son endroit depuis le début de la saison, le technicien basque tend à effacer le spectre Laurent Blanc qui apparaissait fréquemment lorsque les résultats du PSG n’étaient guère probants.

Dans L’Equipe, Jocelyn Gourvennec constate aujourd’hui une différence majeure entre l’équipe d’Emery et celle de Laurent Blanc. Dans cette dernière version, le PSG empruntait les traits du jeu de possession barcelonais. A savoir, conserver durablement le ballon et exténuer l’équipe adverse afin de marquer. Dans le système voulu par l’ancien entraîneur du FC Séville, on retrouve ce caractère mais il faut y ajouter un autre paramètre. En effet, les joueurs parisiens sont capables de monter des contres chirurgicaux avec une efficacité redouble. Le match contre le Barça témoigne de cet état de fait.

« Avec Laurent Blanc, le PSG était dans un style de domination totale, avec une capacité à tenir le ballon et à user l’adversaire. Avec Emery, les Parisiens sont encore capables de faire ça, mais ils ont ajouté dans leur jeu la volonté de parfois jouer très bas et d’être ultra-performants sur des transitions rapides avec des attaques chirurgicales. »

Ouvertement critiqué depuis sa prise de fonction à la tête du PSG, Unai Emery savoure désormais les fruits d’un victoire bien méritée, contre l’une des équipes les plus fortes d’Europe. Il s’agit de conserver également cette dynamique positive en championnat et d’obtenir un résultat convaincant face à Toulouse.

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