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Guy Roux "ils se sont relevés. C’est sur le chemin d’une meilleure équipe"

Autour du PSG

Guy Roux : Blanc « un entraîneur parfait », Ben Arfa « du gaspillage » en avant-centre

Depuis que Laurent Blanc a été remplacé par Unai Emery au Paris Saint-Germain, presque tous les spécialistes et consultants ont affirmé qu’un bon choix avait été fait. Mais ce n’est pas le cas de Guy Roux, coach emblématique de l’AJ Auxerre, qui ne comprend pas le licenciement de l’entraîneur parisien ni quelques autres choix. Il l’a fait savoir sur Europe 1.

« Le PSG est moins fort que la saison dernière. L’équipe était très forte, dans un cycle de continuité avec les mêmes joueurs, elle avait un phénomène qui n’a pas été remplacé, un entraîneur parfait qui a tout remporté sauf des quarts de finale de C1. Il a fait deux quadruplés de suite. On verra si celui-ci sait le faire même s’il a remporté trois Europa League de suite.  L’équipe, il faut la construire.

Elle n’aura pas les coups de génie de Zlatan, elle sera donc moins forte. Mais elle peut gagner le le titre de champion, surtout quand on voit comment Lyon est passé au travers à Dijon aujourd’hui…

Ben Arfa ? Si c’est un joueur d’appoint au PSG, c’est vraiment dommage pour le football. On lui demande de faire autre chose que ce qu’il sait faire. Il n’est pas avant-centre. C’est du gaspillage pour lui et pour nous de le voir là. »

Une déclaration très surprenante. Même si Blanc a des qualités, qu’il a remporté de nombreux titres, il semble presque impossible de dire qu’il est « parfait ». Sauf pour Guy Roux, habitué aux exagérations dans ses propos concernant le PSG.

Même le meilleur des coachs n’est pas parfait. Et Blanc n’a pas su confirmer une place dans le gratin des entraîneurs. Certes, gagner tous les trophées nationaux n’a rien de simple. Mais c’est tout de même pas le plus grand des exploits avec l’effectif à sa disposition dans une France où les équipes ne peuvent que difficile rivaliser face à ce PSG. Surtout, c’est en Ligue des Champions que le coach parisien était attendu. Et il n’a pas su dépasser les quarts de finale en 3 essais, dont un dernier contre Manchester City qui semblait être un obstacle surmontable.

Et les années de Blanc au PSG ne se sont pas passées dans la tranquillité. Il y a eu plusieurs polémiques pour agiter l’actualité et le vestiaire des Parisiens. Pas que ce soit forcément terrible ou complètement de sa faute, mais ce n’est toujours pas la définition de parfait.

Pour le moment, Emery doit encore prouver qu’il peut gérer un grand club et faire progresser les Parisiens. Mais il y a clairement de quoi être confiant. Même si ce n’était qu’en Europa League, il a su remporter cette compétition 3 fois de suite avec le FC Séville, soit un effectif bien moins fort que celui du PSG.

Quant au cas de Zlatan Ibrahimovic, on l’a déjà assez dit. Les dirigeants ont décidé de remplacer la grande star par un collectif complet. Plusieurs étaient ceux qui s’agaçaient, voire s’inquiétaient, d’une forme de Zlatan-dépendance ces dernières années. Paris a maintenant changé de formule. C’est un grand changement c’est vrai, mais il y a des avantages à être ainsi. Certes, sa capacité à sortir un geste « magique » va peut-être manquer. Reste qu’avoir plusieurs joueurs à la création et à la finition permet de varier un peu plus les actions. Et on ne doute pas ce collectif puisse faire des actions de grandes classes.

Enfin, il est vrai que voir Ben Arfa en pointe est dommage. Cela ne permet pas d’utiliser au mieux ses qualités, qui sont dans la percussion et la création. Mais ce n’était qu’un « d’urgence » pendant que Cavani était absent, Jesé Rodriguez pas encore recruté et Jean-Kévin Augustin n’était pas prêt. Unai Emery compte l’utiliser dans un autre rôle. Il fallait aussi attendre qu’il soit dans une forme physique qui lui permette de faire les nombreux efforts demandés aux milieux.

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