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Influence du clan des Brésiliens au PSG, Guérin fait un parallèle entre son époque et aujourd’hui

Le Paris Saint-Germain compte en son sein un nombre assez important de Brésiliens. Un état de fait qui pousse certains observateurs à s’interroger sur la place prépondérante qu’ils auraient pris dans le vestiaire francilien. Ainsi, dans les colonnes du Parisien, Vincent Guérin, ancien joueur passé par le club de la capitale, a fait un comparatif entre son époque et ce qu’on peut vivre aujourd’hui dans le club. On le sait, le PSG a une histoire particulière avec les Auriverdes mais selon Guérin leur poids était moins grand lorsqu’il évoluait à Paris (1992-1998).

« Cela n’avait rien à voir avec ce qui peut se passer actuellement. Pourtant, Ricardo, Valdo et Rai étaient internationaux brésiliens. Mais ils évoluaient au PSG dans un vestiaire composé presque uniquement de joueurs français. Ils étaient donc en infériorité numérique. (…)

Un clan des Brésiliens ?

Pas du tout. Ils étaient amis et solidaires les uns des autres. Mais leur personnalité faisait qu’ils ne défendaient pas des intérêts particuliers. Ils participaient à la vie de l’équipe et se mettaient toujours au service de l’intérêt général du PSG. Bon, ils bénéficiaient de quelques journées de repos supplémentaires lors de la trêve hivernale mais cela ne choquait personne. »

« Raï, c’était différent. »

« Ce n’était pas des joueurs comme les autres ?

Bien sûr que non. Valdo avait un poids prépondérant sur le jeu de l’équipe. Mais dans le vestiaire, la barrière de la langue au départ et sa personnalité assez réservée faisaient qu’on ne l’entendait pas. Raï, lui, c’était différent. Il a connu un début de parcours calamiteux au PSG. »

« Ensuite, c’est devenu l’un des joueurs majeurs de l’Histoire du club, sans revendications particulières. » 

Au bout de la première saison, il a été tout près de quitter le club. Mais pour autant, il était considéré par les dirigeants de manière différente. Je me souviens d’une demi-finale retour de Coupes des Coupes Arsenal-PSG (1-0) en 1994. A l’époque, les clubs disposaient d’un quota de trois joueurs étrangers sur la feuille de match. Et personne n’avait compris pourquoi George Weah avait dû laisser sa place à Raï… Ensuite, il est devenu l’un des joueurs majeurs de l’histoire du club, sans avoir de revendications particulières. Mais l’époque est différente. Neymar est une star mondiale qui évolue dans un club lui-même très international. », a expliqué Guérin.

C’est toujours intéressant de lire de tels propos venant d’un ancien joueur du club. Surtout, même si parfois cela est loin d’être pertinent, cela permet également de transposer certaines caractéristiques d’une période donnée afin de mieux saisir l’évolution qu’il peut exister au sein d’un club ou de la planète football en générale. Là, Guérin revient sur un point important du vestiaire du PSG : la « domination » du clan brésiliens dans le vestiaire.

Si cela ne pose pas forcément de problème majeur, tout vestiaire se trouve divisé en plusieurs fractions, à Paris on a l’impression que cela est particulièrement marqué tout de même. Après, même si ça nous permet d’avoir un regard vers le passé, les époques sont tellement différentes qu’on ne peut en retirer aucune véritable leçon. Guérin le dit lui-même lorsqu’il évoque Neymar à la fin de son explication : le monde du ballon rond à énormément évolué depuis les années 90.

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