Jean Michel Larqué « Hier, il y avait deux joueurs au PSG, Verratti et Cavani »

Au lendemain de la défaite face à L’En Avant Guingamp, les réactions fusent de tout part. Cette fois-ci, c’est l’ancien entraineur-joueur du Paris Saint-Germain qui s’y colle. Un constat terrible où l’ancien stéphanois épargne pour une fois l’entraîneur de 45 ans du Paris Saint- Germain Unai Emery. La direction en prend pour son grade comme certains joueurs.

« La question est de savoir si le PSG est celui qu’on nous a vendu. Le directeur du football, Patrick Kluivert ? Quel est son rôle ? Tu ne sais pas ce qu’il fait… On ne sait pas s’il a de quoi renforcer le PSG dans ses cartons. Mais il n’est pas le seul responsable, parce qu’il y a bien quelqu’un qui l’a choisi.

On laisse partir Ibrahimovic et on prolonge Motta, moi je veux bien. Mais ce n’est pas Emery ou Mourinho qui lui rendront ses jambes de 20 ans, c’est Harry Potter ! Les recrues du PSG, elles étaient là au début du match hier ? Non ! Jamais. On a un PSG qui est en régression. Harry Potter doit aussi donner un coup de baguette magique pour donner une vision du jeu à Lucas, et lui donner une frappe du pied droit… et se savoir se servir de son pied gauche pour autre chose que monter dans le car.

Thiago Silva est un capitaine de pacotille ! Il a fallu un 2-0 pour qu’il commence à courir et cesser de lever les bras. Hier, il y avait deux joueurs au PSG, Verratti et Cavani, tous les autres étaient absents ! Di Maria devait faire franchir un palier. Cette équipe ne progresse pas. Quand un Zlatan part, il doit y avoir une alternative.

Le bazar s’étend aux salariés qui n’ont pas de primes parce qu’il faut payer le départ de Blanc. Le bazar est partout au PSG ! Les regards se tournent vers Emery, pas pour moi… Je ne suis pas invité dans la corbeille du Parc des Princes, je me demande bien pourquoi (rires). »

La défaite d’hier soir sur la pelouse du Roudourou a plongé le Paris Saint-Germain dans une crise qu’il avait plutôt l’habitude de connaitre au mois de novembre. Le journaliste à la présence d’esprit de ne pas tout mettre sur le dos de l’entraineur espagnol. La période délicate que traverse le club n’est pas à attribuer à un seul homme. La direction n’est pas exempt de tout reproche.

Le triste mercato réalisé cet étè pointe le bout de son nez. Ne pas avoir remplacé son meilleur joueur ainsi que son leader sur le terrain a été la première erreur, en la personne de Zlatan Ibrahimovic. Aucun titulaire en puissance n’est arrivé cet été, le club a préferé s’appuyer sur de bonnes doublures. Evidement, l’effectif parisien possède toutes les qualités pour être installé sur le trône de la Ligue 1 et devrait être capable de remporter des matchs comme hier après midi.

Quelques défauts importants et inquiétants

Le manque d’efficacité devant les buts ainsi que la faiblesse de sa défense masque légèrement les quelques bonnes prestations parisiennes. L’équipe de la capitale domine outrageusement chaque match cette saison, que ce soit en Ligue 1, qu’en Ligue Des Champions. Ce procurant un nombre incalculable d’occasions mais qui ont du mal à convertir en but. Un problème qu’il faudra corriger en deuxième partie de saison, sous peine de vivre une fin de championnat bien loin des autres années.

La défense connait aussi des problèmes que l’on avait pas vu depuis bien longtemps. Une fébrilité chronique qui pénalise tous les efforts. Les chiffres le prouvent sur les 10 dernières frappes cadrés, 9 ont fini au fond. Une statistique hallucinante qui pourrait faire une victime. Alphonse Aréola, très loin de son niveau des saison passées, le gardien de but du PSG n’est pas exempt de tout reproche sur les buts encaissés.

Clairement, l’état d’esprit n’est pas au rendez vous, cependant le niveau de jeu n’est pas catastrophique, la réussite fuit clairement les hommes du PSG à qui rien ne réussit en ce début de saison. Un autre championnat commencera en janvier avec peut être l’arrivée de nouveaux joueurs qui pourraient aider le collectif.