Autour du PSG
La ministre des Sports évoque différents scénarios pour la reprise de la saison, qui sera certainement à huis clos
La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, était au micro d’Eurosport mercredi soir. L’occasion de faire un point sur la possible reprise du sport en France dans les prochains mois et notamment de la saison 2019-2020 de football. Elle a rappelé que le retour à la compétition à la mi-juin n’est pas encore une certitude et que les matchs se joueront très probablement à huis clos pour un moment.
« Ce qui est certain, c’est que le sport ne sera pas prioritaire, il n’est pas prioritaire dans notre société. Il n’est pas prioritaire aujourd’hui dans les décisions qui sont prises par le gouvernement. Si en sortie de confinement, il n’y a pas assez de masques, si comme aujourd’hui les tests restent réservés aux personnes qui présentent des symptômes et que c’est la condition édictée par les sportifs -qui auront la possibilité du droit de retrait -ça ne se fera pas. D’ici le 11 mai, peut-être que ça évoluera.
Plus on aura de scénarii, plus on saura lequel choisir. Évidemment une reprise à la mi-juin est le scénario optimum mais il y en a d’autres.Celui d’une reprise en septembre des championnats, voire d’une saison blanche cette année pour pouvoir reprendre au mieux la saison prochaine.
Des restrictions possibles « jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin ».
La reprise se fera à huis clos ou en mode dégradé avec des restrictions très strictes au niveau des spectateurs présents. L’interdiction des rassemblements avec du public (actuellement annoncée jusqu’à mi-juillet, ndlr) va durer a minima jusqu’en septembre, voire jusqu’à nouvel ordre, jusqu’à ce qu’on trouve un vaccin. »
Le message est plutôt clair : il y a l’espoir de voir les clubs reprendre l’entraînement en mai et rejouer les matchs en juin. Sauf que ce n’est pas certain et le gouvernement ne tournera pas ses efforts vers cela, puisque ce n’est pas la priorité. Au moins, on peut encore l’espérer. Les instances et dirigeants de football vont sans doute continuer à travailler dans ce sens.
Pour ce qui est du huis clos, il faut déjà se faire à l’idée d’un besoin d’être très patient pour retrouver les tribunes et pouvoir encourager l’équipe le plus possible. C’est pénible, mais plutôt compréhensible. Il faut rester très prudent face à une maladie que l’on est loin de maîtriser.