La trêve internationale de mars peut être remise en question, explique Le Parisien

par
NicolasB
le 4 mars 2021 à 19:00

Les trêves internationales sont déjà souvent vues comme des problèmes par les clubs, puisqu’elles viennent couper le rythme et donnent des complications de la gestion de joueurs qui reviennent fatigués sans avoir été utiles pour le club. Sans oublier le risque d’une blessure. Mais Le Parisien souligne qu’il y a un problème important en plus cette saison qui a été déjà souligné en Premier League : le coronavirus. Outre le risque d’une contamination, déjà accepté l’automne dernier avec des procédures pour le minimiser, il y a maintenant des règlements dans certains pays avec des quarantaines obligatoires lors d’une arrivée qui pourraient pousser des clubs à retenir des joueurs. Surtout qu’ils en ont le droit.

« un point de règlement, établi par la Fifa, leur permet de refuser le départ de leurs joueurs. »

« La crise sanitaire liée au Covid-19 accentue un peu plus certaines tensions entre clubs et fédérations. Ce mercredi, l’entraîneur de Liverpool Jürgen Klopp s’est publiquement inquiété pour la prochaine trêve internationale de la fin du mois de mars. (…) Il s’agit d’une situation très spécifique au Royaume-Uni, qui a placé une trentaine de pays sur ‘liste rouge’. Au retour de l’un de ces Etats, dont font partie le Brésil, l’Argentine ou le Portugal, tous les voyageurs doivent être isolés dix jours, sans exception.

D’autant qu’un point de règlement, établi par la Fifa, leur permet de refuser le départ de leurs joueurs à partir du moment où une quarantaine supérieure à cinq jours s’applique à leur arrivée en sélection ou à leur retour en club. Cet amendement de la Fifa a été précisé début février et court jusqu’à la fin du mois d’avril.

(…)Des interrogations existent pour les joueurs internationaux évoluant en France. Depuis le 31 janvier, tous les voyageurs en provenance d’un pays hors de l’Union européenne doivent s’engager sur l’honneur à une quarantaine de sept jours à leur arrivée sur le sol français.

« Les discussions ont lieu entre clubs, fédérations et gouvernements pour s’assurer du bon fonctionnement de cette trêve. »

Le PSG, comme les autres clubs français concernés, a la possibilité de solliciter des exceptions auprès du gouvernement français. Tous les cas sont étudiés et, dans leur majorité, acceptés à partir du moment où des garanties (bulle sanitaire, tests PCR réguliers) existent. Les discussions ont lieu entre clubs, fédérations et gouvernements pour s’assurer du bon fonctionnement de cette trêve. »

Il n’y a encore rien d’acté et le journal francilien précise bien qu’il y a une discussion en cours pour la trêve internationale se passe normalement. Mais il y a forcément des interrogations. Les clubs n’aiment déjà pas le risque d’avoir des cas positifs au coronavirus en sélection, comme on a pu le voir au PSG, mais avoir une quarantaine en plus est tout simplement inacceptable. Surtout que les quarts de finale de la Ligue des Champions se joueront après cette trêve, les grands ne voudront pas avoir des joueurs à l’écart ou en retard à cause de la trêve.

Laquelle peut déjà être un sujet sensible. On espère d’ailleurs qu’il y aura une gestion intelligente de la part des sélections dans cette année très chargée alors qu’il y a encore 3 matchs qui sont prévus durant la trêve. Une idée qui reste difficilement compréhensible.

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