L’actu de la semaine en 5 questions : mercato, attentes, PSG/Rennes et QSI

Tous les vendredis, l’équipe de Parisfans répondra de manière courte aux questions liées au quotidien du Paris Saint-Germain. On balaye l’actualité de la semaine, avec des avis de deux rédacteurs. Ici, pas de détails, de courtes réponses franches qui permettront de résumer la semaine écoulée pour le club de la capitale.

• Quelle est la priorité selon vous pour le prochain mercato ?

Arthur –

Assurément, un milieu de terrain. Alors évidemment, il faudrait un numéro 9, voir des ailiers selon le jeu pratiqué. On peut imaginer des choses en défense, mais selon moi, c’est bien le milieu de terrain qui est en difficulté cette année.

Les milieux n’ont pas épauler les attaquants offensivement et défensivement, dans l’impact, c’est très léger. Il y a du beau monde qui pourrait venir dans le club parisien et qui aurait le profil box to box, qui saurait frapper au but et faire de bonnes passes. Avoir un numéro 6 à la manière d’un Casemiro (Man U) serait un vrai plus.

Nicolas –

Je dirais l’attaque, car elle est aujourd’hui un peu « vide » et pleine de questions. Messi va-t-il prolonger ? Le faut-il, surtout ? Neymar peut-il revenir à son meilleur niveau ? Ekitike est-il capable de s’imposer au PSG s’il va vraiment sa chance ? Et qui joue quand il y a 1 ou 2 absents ? Qui pour occuper la surface ? Un pressing est-il possible ? Un bloc bas ? Ce sont trop d’interrogations pour espérer remplir tous les objectifs.

• PSG/Rennes – Un match à suivre ?

Arthur –

Oui, certainement. Rennes n’a gagné que 2 de ses 5 derniers matchs et marque peu ces derniers temps, on s’attend donc à un réveil contre le PSG qui laisse souvent de la place à l’adversaire. En plus, le PSG va se déplacer avec une défense inédite, Sergio Ramos, Marquinhos, Nordi Mukiété, Presnel Kimpembe, Achraf Hakimi, sont tous blessés. On devrait retrouver une charnière qui a de l’allure, El Chadaille Bitshiabu et Danilo. Au milieu, l’équipe est épargnée et devant, on pourrait aussi avoir du nouveau. Bref, un bon petit dimanche en perspective…

Nicolas –

Toujours, puisqu’il y a le PSG. Et je garde l’espoir que les joueurs montrent l’envie de bien finir, surtout au Parc. En face, Rennes est un peu en difficulté dernièrement mais est capable de matchs très intéressants. Les deux équipes sont irrégulières, il faut espérer tomber sur un bon jour pour voir un vrai beau match. Et il y a la curiosité de la composition parisienne alors que les absences en défense s’accumulent.

• Quel joueur voulez-vous plus voir en cette fin de saison ?

Arthur –

Carlos Soler. Il a un tel toucher de balle, une telle qualité, que sa saison a été frustrante au possible. Il a déjoué la plupart du temps mais quand on le voit, on se rend compte que c’est un joueur très fin techniquement et qui a des qualités. Si Galtier arrive à le mettre à son poste, cette fin de saison pourrait finir de l’aider à s’adapter en vue de l’année prochaine. En tout cas, cela donne envie de retrouver le Soler du FC Valence. On a bien vu qu’il avait des qualités, notamment dans le petit jeu, mais aussi pour marquer des buts.

Nicolas –

Hugo Ekitike. Il n’a pas été convaincant pour le moment. Mais il joue peu et de façon irrégulière, ce n’est pas l’idéal. Je n’oublie pas qu’il a eu 2 bonnes périodes de quelques matchs avec des buts, puis a été mis de côté. Le PSG a de l’avance et des absences, il doit avoir sa chance. C’est le seul moyen de savoir à quel point il est envisageable de compter sur lui pour l’an prochain et/ou la suite. Et c’est un point important dans le mercato.

• Que pensez-vous de la volonté de QSI d’investir dans plusieurs clubs ?

Arthur –

À vrai dire pas grand-chose. Cela montre la folie des grandeurs des uns et des autres. On ne reconnait plus le football, tout part trop haut, tout va trop vite au niveau des modèles économiques. L’accent est davantage mis sur les investissements, et moins sur le football, c’est l’aspect le plus pénible pour moi. Le football doit garder son équité sportive et le fait que les plus riches prennent le contrôle de clubs au 4 coins du monde n’est pas forcément rassurant.

Nicolas –

Cela peut vexer, avec l’idée que le PSG ne sera le seul point de réflexion. Ce peut aussi être une aide avec des liens entre différents clubs. Surtout, cela tourne vers l’argent et la politique, j’évite de penser à tout cela. Ce qui m’intéresse le plus, c’est ce qui se passe au PSG et ce qui se met en place (ou non) sur le terrain.

• Quel est votre sentiment après trois saisons pauvres dans le jeu et des résultats en dent de scie ?

Arthur –

Je prends mon mal en patience. J’ai vécu des autres trous d’airs avec le PSG. Certes, il n’y avait pas cette ambition, mais cela fait aussi partie de la vie d’avoir des phases creuses. C’est vrai pour les individus, c’est vrai pour les projets. Au PSG, il y a cette attente de résultat et de jeu, mais le club essaye de se reconstruire depuis la fin de la première ère, matérialisée par le départ de Thiago Motta et Maxwell.

Il faut parfois du temps, QSI a essayé d’empiler les stars, sans succès. Il faut que les dirigeants apprennent de leurs erreurs et avancent. Cela peut prendre un peu de temps, mais après la tempête on aura forcément une période faste. Ainsi va la vie. Attention, cela ne veut pas dire qu’il faut laisser faire. On a tous la possibilité, au stade, par les commentaires, les médias, d’aider le club à trouver des réponses aux problématiques sportives afin que cette période de creux soit la plus courte possible.

Nicolas –

C’est long, c’est pénible. Il y a eu de l’espoir en début de saison. J’ai cru que l’on était sorti ce PSG qui pense individualité avant le collectif, j’ai espéré que l’on verrait surtout des idées de jeu et que le talent aiderait à les exécuter avec beauté et résultats. Finalement, les mêmes problèmes reviennent et je suis un peu désabusé.

J’espère encore un réveil du PSG, qui a un énorme potentiel. Il faut le déclic. On va dire que ce sera pour cet été, il est temps.

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